Interrompu depuis le 25 janvier dernier, à cause de l’effondrement du sol ayant entraîné un déraillement au PK Ngamoukassa, à Mfilou, le trafic ferroviaire a été relancé le 1er mars, avec le départ sur Pointe-Noire d’un train de marchandises.
Les travaux de réhabilitation de la zone endommagée ont été réalisés par les techniciens du Chemin de fer Congo-océan (CFCO), en collaboration avec ceux des sociétés CRBC et Congo service.
Représentant le ministre des Transports, son directeur de cabinet, Dieudonné Tchikaya, s’est dit satisfait de la reprise de l’activité ferroviaire. « On s’était fixé un objectif qui vient d’être atteint. On vient d’assister au départ d’un train lourd marchandises qui ravitaille les grandes villes du pays. Nous recevrons, sous peu, un train en provenance de Pointe-Noire transportant les produits pétroliers qui approvisionnent Brazzaville en carburant », s’est-il réjoui.
Intervenant, le directeur général du CFCO, Ignace Nganga, a souligné que l’urgence est faite mais les travaux ne sont pas totalement terminés. Ceux-ci consisteront à compacter avec du béton les abords de la voie ferrée réhabilitée et à construire des caniveaux pour canaliser les eaux de pluie.
« Plus tard, nous construirons les caniveaux depuis la gare de Mfilou jusqu’ici », a poursuivi le directeur du CFCO, avant d’inviter les autorités municipales à regarder de près la situation des habitations construites proches de la voie ferrée.
Jadis considéré comme l’épine dorsale de l’économie congolaise, le CFCO, assailli par de nombreuses difficultés, peine encore à se relever ( dette d’environ 113,372 milliards FCFA, manque de locomotives et de wagons, voies vétustes). Des maux qui empêchent la structure d’être compétitive et de bien accomplir sa mission.