Entre Bouya et Oscar Otoka qui a volé l’argent de la route Boundji- Ewo ?

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A voir l’état de certaines routes au Congo-Brazzaville, on ne se croirait pas dans un pays pétrolier. La dégradation de la chaussée en cette période de pluies est arrivée à un seuil critique. Au point que les usagers éprouvent de plus en plus de difficultés à circuler. C’est le cas par exemple du tronçon non bitumé Boundji-Ewo (nord) totalement défoncé sur près de 30km. Là, on ne parle quasiment plus de nids de poules, mais plutôt de trous béants ouverts au beau milieu de la chaussée.

De la boue rougeâtre, des nids-de-poule et des trous, voici l’image que présente le tronçon Boundji-Ewo. La route demeure impraticable pendant cette saison pluvieuse, et, elle est devenue un véritable casse-tête pour les chauffeurs.

Un calvaire pour les usagers de ce tronçon qui se voient obligés de passer des journées et des nuits entières sur la route, exposés aux intempéries en cette période pluvieuse.

Les commerçants, les propriétaires de véhicules et autres usagers de cette voie se plaignent et appellent le gouvernement à l’aide.

« Nous souffrons énormément sur cette route. Souvent, nos véhicules tombent en panne. Cette route fait que nos véhicules n’arrivent pas à avoir une longue durée de vie », nous a confié un chauffeur.

«Vivre à Ewo, c’est tout un calvaire. Nous souffrons énormément ici à cause de la dégradation de la route. Il y a des nids de poule partout sur la chaussée. En plus de ça, il n’y a pas d’électricité », a-t-il ajouté.

Cette route est la preuve de la démission des autorités face aux problèmes cruciaux que vivent les populations.

Aujourd’hui, c’est aux usagers d’observer la prudence en empruntant cette route pour éviter l’irréparable, lorsque ce n’est déjà pas arrivé.

Le réseau routier congolais est dans un piteux état actuel. Un peu partout, à Brazzaville et à l’intérieur du pays, les usagers s’en plaignent.

Le mauvais état de ces routes, impacte négativement les engins roulants, avec pour conséquences directes le coût élevé du transport.

En janvier dernier, le Président de la République, Denis Sassou N’Guesso, répondant aux vœux des forces vives de la nation et des corps constitués nationaux à Brazzaville, a réitéré sa volonté et sa détermination, en dépit de la crise financière qui essore le pays, à construire davantage des infrastructures routières pour non seulement désenclaver le pays afin de le placer sur la voie de la modernisation et du progrès, mais aussi pour assurer l’unité physique du territoire national afin que l’horizon, pour chaque Congolaise et chaque Congolais, ne se limite pas au seul prisme de leur lieu de résidence.https://lesechos-congobrazza.com