Les avions d’Ecair portés disparus et vendus en pièces détachées

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Pour de nombreux congolais, la société Ecair a mis la clé sous le paillasson depuis 2016 pour mauvaise gestion et dettes chroniques envers l’ASECNA. Aujourd’hui encore, ils sont toujours nombreux à demander le nombre d’avions dont dispose Ecair et où ils se trouvent dans la mesure où ils sont invisibles sur le tarmac de l’aéroport international Maya Maya de Brazzaville.




Récemment les députés ont interpellé la ministre des Transports sur la question qui fâche.

Ingrid Eboucba Babakas Eboucka Bababas a reconnu qu’il y a bel et bien des avions d’Ecair parqués sur le tarmac de l’aéroport d’Addis-Abeba, en Ethiopie. Ces deux avions sont en maintenance.

«De même que les deux qui sont à Johannesburg. Les deux qui sont à Bruxelles sont plutôt dans un état de non navigabilité et l’option retenue est de vendre en pièces détachées les deux Airbus. Quant au septième appareil, il est au Congo», a déclaré Ingrid Eboucba Babakas Eboucka Bababas.




«Il est inexact de dire que les appareils qui sont à Addis-Abeba sont à l’abandon. Ils sont protégés à la fois de tout volatile et de la poussière. Le souci majeur est celui de l’absence de paiement par le Congo de la facture inhérente au service de réparation», a ajouté la ministre des Transports devant les députés.

La ministre a en outre rassuré les députés que le gouvernement s’attèle à trouver une solution qui permettra au Congo d’avoir un transporteur aérien qui réunisse toutes les conditions de sureté et de sécurité.

Créée en 2011, Ecair a cessé ses activités en août 2016, après trois années d’existence. Rongée par des dettes, la société peine à redémarrer et le personnel est toujours dans l’expectative, les yeux rivés vers le ciel.