Congo Telecom, une autre victime de l’incompétence des caciques de l’Alima

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Effectifs pléthorique du personnel, portefeuille clients bourré de dettes, perturbation intermittente du réseau fibre optique, énormes dettes envers les banques et prestataires divers…, la situation de Congo Télécom donne des crises d’urticaire aux experts en management des entreprises. Enquête.




De l’avis des experts interrogés, la situation de Congo Télécom, société anonyme unipersonnelle à caractère commercial avec comme actionnaire unique l’État congolais, est catastrophique.  » Nous sommes constamment en proie à des difficultés techniques, notamment la perturbation du réseau « , confie, sous couvert d’anonymat, un agent de maintenance de Congo Télécom. La faute à la mauvaise installation du réseau à fibre optique entre Pointe-Noire et Ouesso.
Un ingénieur télécoms explique que le déploiement du câble fibre optique s’est fait dans une pagaille indescriptible ». Conséquence, il n’est pas étonnant de voir le câble sectionné à certains endroits du Congo par des villageois engagés dans des travaux champêtres ou de creusage d’un puits ou tombeau. Des témoins occulaires contactés, s’étonnent que le déploiement de la fibre optique n’ait pas respecté les mesures de sécurisation du câble. Les images parlent d’elles-mêmes, le câble de fibre optique est , à certains endroits, jeté à l’air libre.




En clair, ce sont des personnes peu expertes qui s’en sont chargées à grands frais.
Contrairement à la rumeur brazzavilloise selon laquelle un encours de crédit de 130 milliards de FCFA a été laissé par l’ancienne direction générale, il n’en est rien.
De bonnes sources anonymes font plutôt état d’une demande de crédit restée sans suite favorable auprès de UBA Bank Congo.




Les caisses de Congo Télécom sont désespérément vides. Plus de 700 employés- un effectif pléthorique-y sont sans salaire. Congo Télécom est bourré de dettes envers ses différents prestataires :un peu plus de 70 milliards FCFA. Tandis que des découverts auprès des banques congolaises s’élèveraient à près du milliard de FCFA…
À cela s’ajoutent une comptabilité inexistante, un commercial engagé mais peu motivé…
Les maux dont souffre Congo Télécom sont si profonds qu’il est urgent de lui administrer un traitement de choc appropriée. Yves Castanou, le nouveau directeur général, y parviendra t-il?
Il faut vraiment un miracle du Saint Esprit pour que Congo Télécom soit ressuscité.
Source: Alphonse Ndongo