Aux abois, Air France supplie le Congo sur la reprise de ses vols avec ses tarifs chers

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Air France, clouée au sol, voit sa trésorerie fondre depuis le début du confinement et la fermeture des frontières en France, en Europe et en Afrique. Pour tenter de renflouer ses caisses, la compagnie aérienne nationale française, fondée le 7 octobre 1933, souhaite, par l’intermédiaire de l’ambassadeur de France au Congo, adresser aux autorités congolaises, une proposition de demande officielle de reprise des vols commerciaux entre Paris et les deux aéronefs du Congo, Brazzaville et Pointe-Noire.





« Nous souhaitons, à partir d’une date à déterminer avec les autorités congolaises dans le courant du mois de juin, reprendre un programme de vol régulier dit ‘‘allégé’’, qui pourrait être de 2 vols aller-retour par semaine entre Paris et Brazzaville, ainsi qu’un vol hebdomadaire sur Pointe-Noire de /vers Paris CDG », a écrit, le 22 mai dernier, le DG Congo d’Air France, Olivier Jallet à l’ambassadeur de France au Congo, tout en rassurant les autorités congolaises et sa clientèle que dans le cadre de la crise sanitaire mondiale liée au COVID 19, que le groupe Air France a mis en place un protocole sanitaire important et évolutif, notamment le contrôle de température au départ de l’ensemble de ses vols au moyen de thermomètres infrarouges sans contact, le port des masques…




Depuis le début du confinement et la fermeture des frontières en France en Europe et en Afrique, Air France a réduit ses vols de 95 %. Les pertes d’exploitation colossales pourraient se poursuivre pendant des mois, si ce n’est des années.En temps normal, en une journée, 31 000 vols sont assurés sur le réseau européen. Aujourd’hui, le trafic est en baisse de 90% sur le continent. Et cela se traduit par des milliards d’euros de pertes.

Air France-KLM a annoncé jeudi dernier une perte nette d’1,8 milliard d’euros pour les trois premiers mois de l’année. À titre de comparaison, la compagnie avait perdu 324 millions d’euros lors de la même période l’an dernier.

Le trafic aérien est en chute libre pour l’ensemble des compagnies européennes qui enregistrent toute une baisse de leur trafic quotidien d’au moins 93%.