Ils ont demandé l’asile en Espagne évoquant l’homophobie dont font part les congolais à leur égard. Six des dix homosexuels ayant obtenu un visa pour participer à la Gay Pride de Madrid du 29 juin dernier n’ont pas regagné Brazzaville avec les quatre autres. Si les derniers les accusent d’immigration, eux s’en défendent et parlent des persécutions dont ils sont victimes au Congo.
Le consulat de France à Brazzaville avait accordé des visas à 10 congolais LGTB afin qu’ils assistent à Madrid à la semaine de cette collectivité qui pense revendiquer leurs droits par le tapage.
De ses 10 homosexuels qui ont participé activement à diverses activités relatives à cette semaine des libertés, 6 ont préféré rester en Espagne que de rentrer au Congo, où ils estiment que leurs droits ne sont pas respectés. Conscients pourtant de vivre dans une société Bantou et très éloignée des valeurs occidentales, les homosexuels veulent s’imposer néanmoins.
Parmi les motifs de leur demande d’asile en Espagne est bien évidement la supposée persécution dont ils sont victimes de majorité de la population.