Réforme de l’Etat : le ministère prépare son passage au budget-programme

Le ministère délégué en charge de la Réforme de l’Etat a ouvert, le 29 juin à Kintélé, dans le département du Pool, un atelier spécial consacré à l’examen de son diagnostic stratégique. Document à base duquel les experts vont élaborer le plan stratégique définitif du ministère devant entrer en vigueur dès le 1er janvier 2024.

Des experts venus des ministères sectoriels et du Projet des réformes intégrées du secteur public (Prisp) participent au séminaire atelier qui va se clôturer le 1er juillet. Pendant trois jours, ils vont examiner puis approuver le rapport diagnostic stratégique du ministère délégué auprès du Premier ministre, chargé de la Réforme de l’Etat. A l’occasion, ces experts vont dresser l’état des lieux du département dans le but de circonscrire les difficultés qui empiètent le fonctionnement optimal de ce ministère.

Les experts vont, ensuite, proposer des approches de solutions plus adaptées qui permettront à ce ministère de mieux planifier ses dépenses, dans le cadre de la gestion axée sur les résultats. En plus, sur la base des données issues de ce document, le ministère délégué à la Réforme de l’Etat va élaborer son plan stratégique exercices 2024-2028, conformément aux directives de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cémac) en matière de gestion des finances publiques.

« Le présent atelier s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre des six directives de la Cémac visant à harmoniser le cadre juridique de gestion des finances publiques dans ses Etats membres. Directives qui portent sur le code de transparence et de bonne gouvernance, le règlement général de la comptabilité publique, le plan comptable de l’Etat ainsi que le tableau des opérations financières de l’Etat », a précisé le ministre délégué, chargé de la Réforme de l’Etat, Jean Luc Okio, qui a ouvert les travaux.

De son côté, le coordonnateur du Prisp, Thomas Bandia, a rappelé le contexte dans lequel se tient cet atelier. « Cet atelier s’inscrit dans la sous-composante 1.2 relative au renforcement de la gestion de la dépense publique. Celle-ci vise, entre autres, à améliorer la capacité de planification stratégique de la dépense publique, à renforcer l’efficacité du budget d’investissement public et à appuyer le gouvernement dans la rationalisation de son système de gestion des dépenses publiques », a-t-il indiqué.

Le Prisp est un projet cofinancé par le Congo et la Banque mondiale. Il a pour objectifs, entre autres, d’améliorer la mobilisation des recettes hors pétrole et la gestion des dépenses publiques, de moderniser la gestion de l’administration publique et d’accroître la transparence ainsi que la redevabilité en République du Congo.