Initialement absent de la lise des chefs d’États Invités au sommet de Paris sur la relance des économies africaines durement frappées par la pandémie du Covid, Denis Sassou Nguesso, qui s’est senti humilié et réduit à zéro s’est vite rapproché de son homologue de la RDC , Félix Antoine Tshisekedi pour être de la partie à Paris. Le tout s’est joué au retour de Tshisekedi de Paris où il a eu à convaincre Macron de l’importance d’inviter Sassou. C’est à Kinshasa, lors d’un bref séjour de 24heures que l’Empereur a reçu son invitation.
Denis Sassou Nguesso qui venait de nommer un nouveau premier ministre quelques mois après sa réélection à la tête du Congo pour un énième mandat de 5 ans, n’a pas digéré ne pas figuré sur la liste des invités au sommet de Paris sur la relance des économies africaines. Tout de suite, il a mis sa machine en marche pour ramener Emmanuel Macron à la raison.
Le travail du lobby français de Denis Sassou Nguesso n’ayant pas réussi à faire plier Macron, l’Empereur du Congo s’est tourné vers la RDC dont le chef de l’État préside aux destinées de l’UA. Étant son protégé, Tshisekedi s’est investi pour que Sassou soit invité.
C’est lors de son bref séjour en France que le président en exercice de l’UA a pu convaincre Emmanuel Macron de l’importance de la présence de Denis Sassou Nguesso à ce sommet. L’empereur fera alors le déplacement de Kinshasa pour recevoir son invitation qu’il a presque mendiée.
C’est au terme de cette visite à Kinshasa que les médias du pouvoir de Brazzaville se sont lancés dans la propagande déplacée présentant Sassou comme une pièce maîtresse de ce sommet. Quelques semaines plus tôt, à la publication de la liste des invités par Paris à ce sommet, la diaspora qui avait noté l’absence de l’Empereur, ont lancé une guerre communicationnelle qui a fortement dérangé le pouvoir de Brazzaville.
Invitation en mains, les services de communication et médias proches du pouvoir ont donc rendu la monnaie par une propagande insensée autour de la présence de Sassou Nguesso à ce sommet. La chaîne nationale en assure une couverture excessive. C’est le pouvoir du paraître et non des actions concrètes.