Le ministre des Hydrocarbures, Bruno Jean Richard Itoua a enjoint le comité de crise sur la pénurie des carburants, ce dimanche 29 mai, à prendre les dispositions nécessaires afin de lutter contre les pénuries récurrentes des produits pétroliers. Une situation qui, selon le ministre, met à mal la survie de plusieurs industries du secteur.
Les pénuries récurrentes de stock de carburant et leurs causes ont suscité ce dimanche 29 mai, une séance de travail entre le ministre des Hydrocarbures, Bruno Jean Richard Itoua et le comité de crise mise en place à cet effet.
Bruno Jean Richard Itoua est revenu sur les difficultés autour de l’approvisionnement en produits pétroliers en République du Congo.
Se procurer de l’essence et du gasoil dans les stations-services est souvent un vrai casse-tête depuis plusieurs années dans notre pays alors que le Congo est le sixième producteur de l’or noir d’Afrique avec 354 000 barils.
« Force est de constater que les stocks sont toujours aussi bas, l’autonomie en jour de consommation est toujours aussi faible notamment en ce qui concerne le gasoil », a-t-il déclaré.
Cette situation difficile n’est pas sans conséquences sur l’avenir des entreprises du secteur des hydrocarbures de notre pays, a laissé entendre le patron dudit département.
« La situation des industriels commence à devenir périlleuse au point que quelques-uns pourraient envisager de fermer leurs usines. Qu’est-ce qui empêche le retour à une situation meilleure ? Où se trouvent les noeuds ? Où sont les problèmes ? Quelle est la part de causes exogènes ? Quelle est la part de causes endogène ? Quelles solutions à porter en urgence ? », a souligné le ministre.
Le comité de crise a ainsi été chargé de produire un rapport de sortie de pénurie avec une période de transition d’environ trois mois, créer les conditions d’un retour à la politique de zéro pénurie des produits pétroliers, entre autres.
Ce début de mois, Brazzaville avait connu une énième pénurie de carburant dans les stations-services, cette fin de mois, la situation reste difficile, pour ce procurer du carburant dans les stations service de la capitale.