Des sources sécuritaires on apprend que l’inquiétude règne dans le milieu après le survol par des drones non encore identifiés du palais présidentiel et des installations militaires de la ville de Pointe-Noire. «Est-ce que ce ne sont pas les Angolais ?» s’interroge un officier Congolais. A ce jour, le Congo ne dispose d’aucun système de défense aérienne qui rend son ciel perméable.
« D’où viennent ces drones qui ont survolé le palais présidentiel et les installations militaires de Pointe-Noire ?» C’est la question que se posent les services de sécurité de la ville de Pointe-Noire. Selon un officier, il est claire que ces drones ont pris des photos des sites survolés et il reste à savoir pourquoi ?
Quelques jours après l’incident de Tchiamba Nzassi où une incursion militaire angolaise a fait trois morts du côté Congolais, des drones ont aussi après survolé en toute tranquillité la localité, violant ainsi l’espace aérien sans être inquiété.
Des experts affirment que ces drones sont loin d’être ceux des amateurs, mais militaires et de reconnaissance Les sites militaires survolés sont l’État-major, les casernes, l’hôpital militaire et surtout la caserne de la sécurité présidentielle.
Malgré le nombre pléthorique de ses militaires dans les forces de défense et sécurité, le Congo peine encore à sécuriser ses frontières et refuse de répondre aux provocations des militaires Angolais dans le souci selon les autorités de préserver la paix. Mais, la même armée est utilisée contre les civils sans retenue qui manifestent contre le pouvoir.