Réélu à la tête de l’institution pour un mandat de trois ans, le président de l’Ordre des architectes du Congo (OAC), Antoine Béli Bokolojoué, s’est fixé comme objectis, entre autres, de nouer des partenariats avec l’Institut d’architecture de l’Université Denis-Sassou-N’Guesso de Kintelé, d’accompagner les formations continues des jeunes architectes.
Le président sortant a été réélu à la tête d’un bureau exécutif de cinq membres, au terme de l’assemblée générale élective tenue le 6 mai, à Brazzaville. Antoine Béli Bokolojoué sera suppléé par Germain Oumba en qualité de vice-président. Secrétaire général, Gervais Dibansa a également été reconduit à son poste, tout comme Charrick Badinga au commissariat au compte.
Les participants ont aussi mis en place un conseil national de quinze membres. Se félicitant de la confiance renouvelée par ses consœurs et confrères, le président de l’OAC entend relever les défis de l’heure. La nouvelle équipe se dit disposée à travailler avec les responsables de l’université de kintélé et de les accompagner dans la formation des jeunes étudiants en architecture. « Notre travail, c’est toujours de faire de telle sorte que l’architecte congolais puisse prendre sa place entière dans le processus de développement de notre pays. Nous devons également nouer des partenariats avec l’Institut d’architecture de l’Université Denis- Sassou-N’Guesso, mais aussi assurer les formations continues pour nos architectes et nos jeunes », a-t-il rappelé, précisant que la formation sera l’un des axes de son nouveau mandat
Selon lui, la plupart des architectes au Congo sont des jeunes nécessitant une formation continue. Fort de ses partenariats avec des organismes œuvrant dans plusieurs domaines à travers le monde, l’OAC s’est engagé à s’arrimer à la nouvelle donne en la matière. « L’architecture est devenue un domaine vaste. Hier, on ne parlait pas de la qualité environnementale des bâtiments, aujourd’hui nous sommes obligés, avec tout ce qui est désordre climatique, d’intégrer tous ces paramètres. Au moment où on parle des maisons qui s’écroulent, les aménagements qui sont faits de manière anarchique, l’architecte congolais veut prendre toute sa place dans le développement de notre pays », a-t-il insisté.
Créé par la loi 13/92 du 29 avril 1992, l’OAC s’inscrit toujours dans l’ensemble des projets de société du président de la République qu’il entend accompagner pour réaliser les grandes choses dans le pays, a dit son président. D’où l’importance d’œuvrer pour que les architectes congolais soient de plus en plus associés à l’œuvre de l’édification nationale ; valoriser la profession d’architecture dans le pays. L’autre axe essentiel du nouveau mandat d’Antoine Beli Bokolojoué sera de plaider pour l’adoption des lois qui traînent depuis des années sur la table du gouvernement. Parmi lesquelles, la nouvelle loi portant titre et exercice de la profession des architectes et celle portant orientation sur l’architecture et le problème de statut des architectes fonctionnaires.