L’OMS Congo inaugure un centre numérique d’informations

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Le ministre de la Santé et de la Population, Gilbert Mokoki, a inauguré, le 15 juillet à Brazzaville, en présence du représentant résident de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) au Congo, le Dr Lucien Alexis Manga, le centre numérique d’informations et de documentation du bureau de cette institution afin de générer, d’analyser et de diffuser les données de santé.

Pour les professionnels de la santé, le centre rendu disponible contribuera à la promotion de la recherche et de l’enseignement supérieur au Congo, en lien avec l’une des recommandations formulées lors de la deuxième commission mixte République du Congo et OMS-Afro, tenue à Brazzaville les 4 et 5 mars 2019.

« Le centre numérique d’informations va faciliter l’accès aux échanges entre les professionnels en santé. Il est composé de plusieurs salles dont celles réservées aux équipes de l’OMS et leurs partenaires ainsi que la salle polyvalente qui a une capacité de vingt postes de travail aidant ainsi à la formation en ligne », a expliqué le Dr Lucien Alexis Manga.        

Ce centre numérique va propager à temps des données fiables devant servir à la prise de décisions en matière de santé. La retransmission de ces données est une activité réalisée en continu, régulièrement, en lien étroit avec les décisions prises en matière de santé publique et la mise en œuvre des actions d’un programme.

« A travers ces connaissances, les professionnels de santé peuvent maintenir et accroÏtre leurs compétences et les communautés peuvent être mieux informées et engagés, notamment pour adopter des comportements sains », a indiqué le Dr Joseph Caboré, délégué du représentant de l’OMS Afrique.

Il a ajouté que ce centre numérique est très utile pour les étudiants, les journalistes et les chercheurs car il contribuera au savoir et au partage des connaissances. C’est donc une bibliothèque numérique, virtuelle, en ligne ou électronique, une collection de documents : textes, images, sons, numériques accessibles à distance, en particulier via Internet, proposant différentes modalités d’accès à l’information aux publics. Les documents peuvent être très élaborés, comme les livres numériques, ou beaucoup plus bruts.

Bien que la disponibilité des ressources scientifiques en ligne soit améliorée ces dernières années dans le pays, le taux d’accès des communautés à l’internet est encore très faible.

« Avant on avait des bibliothèques immenses et difficiles à consulter. Mais avec cette initiative tout est condensé, facile et rapide pour la lecture. L’initiative doit être partagée tel que souhaité pour que cela fasse école », a commenté le ministre de la Santé, Gilbert Mokoki.