Plus d’un an maintenant que le Liban subit les affres d’une crise économique amorcée par l’effondrement d’un modus vivendi reposant quasi-essentiellement sur l’apport de la diaspora et la dette. Inflation galopante, monnaie dépréciée, restrictions financières, PIB en chute libre, les conséquences sont terribles pour une population dont 55% n’arrivent plus à trouver son pain quotidien, selon un rapport des Nations Unies.
Une misère qui pousse de plus en plus les Libanais à émigrer, avec l’Afrique comme une de leurs destinations favorites. Le continent noir en abrite actuellement une importante communauté, environ 1,2 millions. Et le moins que l’on puisse dire est qu’ils sont plutôt bien intégrés.
En Côte d’Ivoire par exemple, ils ont une forte présence dans les domaines de l’immobilier, le commerce et la distribution, la restauration et l’exploitation forestière, participant ainsi à l’économie locale. En 2019, la diaspora libanaise en Afrique a contribué pour 25% des 7,2 milliards envoyés au Liban par les expatriés.