Le choix de Mouyondzi contre la candidate du PCT aux dernières législatives a laissé une plaie profonde au sein du parti au pouvoir dont les membres viennent d’interdire à Dangoté de procéder à la réhabilitation de la route menant de Bouansa à Mouyondzi. Après le pont sur le fleuve Niari, la route est considérablement dégradée, d’où ,la volonté de la direction de la cimenterie de la bitumer pour un meilleur usage par leurs véhicules. Le pouvoir veut punir Mouyondzi pour avoir voté pour Munari alors que Yamba a vu la victoire du candidat du PCT.
Pour le pouvoir, les vrais résultats de Yamba ne donnaient pas leur candidat vainqueur et qu’il n’a été déclaré gagnant que par la tricherie. C’est la raison de leur refus catégorique à la réhabilitation du tronçon Bouansa-Mfila par Dangoté.
Pourtant lors de la campagne électorale, les populations ont vu venir Jean Jacques Bouya, le patron des Grands Travaux avec dans ses bagages une kyrielle des promesses sur le bitumage des routes Mouyondzi-Kingoué, Mouyondzi-Yamba, Mouyondzi-Tsiaki, et Mouyondzi-Louboto. Mais depuis la défaite de leur candidate, tout a été classé comme quoi Mouyondzi ne serait plus le Congo.
La direction de Dangoté dont les véhicules utilisent chaque jour le tronçon Bouansa-Mfila a demandé les autorisations au gouvernement pour la réhabilitation de la route qui lui ont été refusées. Le pouvoir affirme qu’il lui revient d’entreprendre ces travaux, proposant même à la cimenterie de lui verser les fonds nécessaires à cette réhabilitation. Mais Dangoté qui n’a aucune confiance aux congolais a préféré ne rien leur donner.
Il est très difficile pour les populations de Mouyondzi de se mouvoir entre les cinq districts formant les plateaux Babembé à cause de l’état pitoyable des routes. Malgré que ce district soit le grenier de la vallée du Niari, les autorités regardent ailleurs juste parce que les populations ne sont pas en sainteté avec elles.