Le troisième examen de validation du Congo au conseil d’administration de l’Initiative pour la transparence dans les industries extractives (ITIE) de mars 2022 a été au centre des entretiens que le Premier ministre, Anatole Collinet Makosso, a eus le 2 juin à Brazzaville avec une délégation du comité national de mise en œuvre cette initiative, conduite par Michel Florent Okoko.
Le secrétaire permanent de l’ITIE-Congo, Michel Florent Okoko, et sa délégation sont allés présenter au chef du gouvernement les neuf exigences du conseil d’administration portant sur la transparence et la bonne gouvernance. « Nous savons tous que dans moins d’une année, le dossier de la République du Congo sera à nouveau validé et il est important pour le gouvernement d’avoir le point de la mise en œuvre de cette initiative de telle manière qu’il puisse prendre toutes les dispositions nécessaires afin que la volonté de réussite soit une priorité dans son travail », a expliqué Michel Florent Okoko à la sortie d’audience.
L’examen portera, en effet, sur des exigences de gestion des industries extractives, la relation entre le gouvernement et la société civile, la gestion au niveau du budget de l’Etat, la propriété réelle, les bénéficiaires effectifs. « De manière générale, ces exigences portent sur la transparence et la bonne gouvernance de notre pays qui est un leitmotiv du gouvernement », a-t-il dit.
Selon lui, le Premier ministre a rassuré que le gouvernement porte à coeur la mise en œuvre de cette initiative. « Là-dessus, il n’y a pas d’équivoque, le gouvernement va s’attacher à faire en sorte qu’à l’échéance et à la date, le dispositif sera mis en place pour que ce qui est demandé à la République du Congo soit fait de manière positive et de manière constructive », a conclu Michel Florent Okoko.
Notons que, outre l’ITIE, le Premier ministre, Anatole Collinet Makosso, s’est entretenu avec le PDG de la société Zerock, Habid Rawad, et une délégation de la Banque africaine de développement, conduite par son directeur général pour la région Afrique centrale, Serge-Marie N’Guessan.