Le collège intersyndical de l’Université Marien Ngouabi exige la signature du deuxième protocole d’accord

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Le collège intersyndical de l’Université Marien Ngouabi a demandé au gouvernement, le 3 novembre à Brazzaville, la signature du deuxième protocole d’accord, afin de résoudre le problème de la dette sociale de cette université.

Cette demande fait partie des revendications énumérées dans la déclaration lue à l’issue d’une réunion regroupant les trois formations syndicales à savoir, le Syndicat des enseignants du supérieure (Synesup), le Syndicat national de l’université (Synalu) et le Syndicat du personnel non-enseignant du supérieur (Sypenes).

A cet effet, le Collège intersyndical a déploré le manque de contacts avec le gouvernement depuis la signature du relevé de conclusion en février dernier.

En outre, il a exigé du gouvernement l’allocation d’un budget prenant en compte l’ensemble des besoins de l’Université Marien Ngouabi pour l’année 2024 ainsi que le paiement des heures dues aux vacataires et des heures diverses.

De même, il a réclamé la nomination immédiate aux postes vacants à l’Université Marien Ngouabi à savoir, le vice-président chargé de la recherche et de la coopération, le secrétaire général, le doyen de la Faculté des sciences de la santé et le directeur de l’École nationale supérieure polytechnique, afin de résoudre les problèmes administratifs, scientifiques et financiers.

Il a, également, revendiqué une répartition équitable des recettes de visite médicale entre l’Université Marien Ngouabi et le ministère de tutelle, ainsi que l’arrêt de l’intervention de la tutelle dans le processus de visite médicale d’entrée à l’Université Marien Ngouabi.

Outre ces revendications, le collège intersyndical a insisté sur le respect de la concomitance dans le paiement des salaires des agents de l’université par rapport à ceux de la fonction publique.

Par ailleurs, le collège intersyndical a, également, précisé qu’il se réserve le droit de prendre des mesures et de recourir à ses mécanismes habituels si le gouvernement n’entreprend aucune action dans les plus brefs délais.

(ACI/Berninie Dédé Massamba)