Tous les beaux discours du pouvoir sur les appels aux Congolais de la diaspora à venir contribuer au développement du pays ne sont que paraître. Frank Koumala, un Bakuni vivant au Canada depuis des années a pris la ferme décision d’investir dans son pays en implantant une usine de fabrication d’allumettes et cure-dents. Étant originaire du Niari, il a jugé utile d’y implanter l’usine vu que la matière première qu’est le bois y est aussi exploité. Mais les autorités politiques ont voulu l’obliger à le faire au nord du pays, ce qu’il a refusé catégoriquement.
Encore un Congolais de la diaspora qui a été empêché d’investir au pays par certains zélés du clan d’Oyo. Il est connu de tous que les membres du clan Sassou imposent aux investisseurs d’être partenaires avant l’octroie d’un agrément.
Frank Koumala qui a cru aux bonnes paroles des autorités politiques a été frappé par la réalité dans son propre pays. De ses nombreux séjours au pays, le congolais qui est basé au Canada a remarqué qu’on importait les allumettes et cure-dents alors que le pays est couvert d’une grande foret dont les arbres ne servent qu’à être abattus pour être exportés.
Avec l’aide des partenaires canadiens et de sa banque, il a bénéficié d’un important soutien financier et technique pour implanter une petite usine de fabrication d’allumettes et cure-dents. Ce fils du Niari n’a pas réfléchi deux fois sur le lieu de cette implantation qu’est Dolisie, la capitale du de son département.
Cette usine devrait donner du travail à quelques 40 employés directs pour un début et autant indirects. Une fois à Brazzaville, il va faire toutes les démarches administratives pour donner une forme juridique à son entreprise.
Ce sont les agents des services chargés d’octroyer les agréments de la création des entreprises qui vont alerter le pouvoir du projet de Frank Koumala. Convoqué à la DGST, le congolais s’étonnera de cette procédure, lui qui ne vient qu’investir. On va lui poser des tas de questions sur la provenance de son argent jusqu’à fouiller ses liens avec le pouvoir de Pascal Lissouba.
Il lui sera obligé s’il tenait à son usine de le construire dans la Cuvette et surtout de n’embaucher que de la main d’œuvre locale. Malgré ses explications techniques sur la non utilité d’implanter son usine dans la Cuvette, il ne sera pas compris par le clan Sassou dont l’un des membres aura le toupet de faire comme tout le monde en investissant dans l’oisiveté, l’immobilier ou les bus et d’abandonner son projet d’usine d’allumettes à Dolisie.
(Avec autres presses )