Le 2e vice-président du parti politique, Union des démocrates humanistes Yuki (Udh-Yuki) de feu Guy Brice Parfait Kolélas, Gilles Fernand Bassindikila, a été suspendu ce mardi 25 janvier, pour plusieurs manquements dont l’usurpation de pouvoir de président dudit parti.
Le bureau politique national, le secrétariat général et la commission nationale d’évaluation et de discipline du parti politique de l’Union des démocrates humanistes Yuki (Udh-Yuki) ont rendu public ce début de semaine, une déclaration conjointe relative à la crise institutionnelle que traverse ce parti d’opposition depuis le décès de son président fondateur Guy Brice Parfait Kolélas.
Les parties prenantes ont relevé plusieurs « dérivés » potentiellement préjudiciables à l’unité et à la survie du parti. Un groupe de personnes avec à sa tête, le 2e vice-président, Gilles Fernand Bassindikila, sont accusées d’être à l’origine de cette crise.
Gilles Fernand Bassindikila est notamment accusé de mener une ”lutte sournoise« pour la conquête de la fonction de président du parti alors qu’il est placé sous l’autorité du premier vice-président Pascal Bouali.
“Le 2e vice-président s’est autoproclamé chef de fil d’une dissidence au sein du parti, et il aurait les 2/3 des membres du bureau politique sous sa direction à l’issue de la pétition. Un vice-président est l’adjoint du président et non un concurrent, ou un opposant.”, rapporte le 1er vice-président.
En considération de toutes ces « fautes graves« , l’Udh-Yuki considère que « prétendre être chef de fil et prétendre contourner les 2/3 du bureau politique revient à se positionner comme le chef d’une rébellion au sein du parti, ce qui est condamnable par le règlement intérieur« , a souligné le parti.
Malgré de nombreuses tentatives de réconciliation menées par le 1er vice-président de l’Udh-Yuki, la partie dissidente est restée sur sa position, selon la déclaration du parti.
Les membres du bureau politique national, du secrétariat général et de la commission nationale d’evaluation et de discipline ont par conséquent prononcé la « suspension immédiate« des fonctions de Gilles Fernand Bassindikila, en qualité de 2e vice-président et Réhodule Batina au titre de président de commission nationale d’investiture (Cni) au sein du parti Udh-yuki.
Le 2e vice-président et ses proches sont aussi accusés d’insubordination, d’arrogance, d’irrévérence et d’indiscipline caractérisée. Le parti leur reproche également de mener une campagne de diffamation et d’injures et de vouloir détruire la cohésion du bureau politique.
L’Udh-Yuki exhorte aux militants et sympathisants de garder le calme et de rester vigilants pour sauvegarder l’unité, la concorde et la solidarité, un “héritage précieux légué” par Guy Brice Parfait Kolelas.