Le dimanche 24 avril prochain, une messe d’action de grâce sera célébrée, à l’église Saint Roch dans le 1er arrondissement de Paris, à partir de 14 heures, en mémoire du chanteur, surnommé le « roi de la rumba congolaise », mort à la suite d’un malaise, à l’âge de 66 ans à Abidjan en Côte d’Ivoire, fondateur du label « Viva la Musica », en 1977.
Pour commémorer le sixième anniversaire de la disparition de Papa Wemba, un verre d’amitié sera servi après la cérémonie. Les amoureux de la musique et de Papa Wemba sont les bienvenus, selon les organisateurs.
A Abidjan, c’est finalement au bord de l’Océan Atlantique que Jules Shungu Wembadio Pene Kikumba, dit Papa Wemba a poussé son dernier souffle dans un micro.
Une ville pour laquelle il n’a jamais boudé son plaisir lorsqu’il devait s’y rendre. Et où il avait adopté la jeune rappeuse ivoirienne Nash pour un featuring sur le titre « Sapologie », très apprécié en Côte d’Ivoire.
Invité du Festival des musiques urbaines d’Anoumabo (Femua), fondé par le groupe ivoirien Magic System, l’artiste congolais avait une nouvelle fois effectué le déplacement de la capitale économique ivoirienne pour deux prestations. La première qu’il n’achèvera jamais à Abidjan et la seconde à Korhogo (nord du pays), une étape annulée par les organisateurs.
Né en 1949 en République démocratique du Congo, Papa Wemba a dépoussiéré la rumba congolaise, musique très populaire dans les années 1950, en y ajoutant notamment des instruments électriques.
Ses tubes « « Analengo », « Maria Valencia » ou encore « Yolele » ont largement dépassé le continent africain, faisant du musicien l’un des ambassadeurs de la « world music ». Un statut largement renforcé par sa signature, au début des années 1990, sur le label de Peter Gabriel, Realworld.https://lesechos-congobrazza.com