Les menaces persistent autour des réserves forestières nationales, en dépit de nombreuses mesures de protection prises par l’État congolais. Dans un message relatif à la Journée internationale des forêts, délivré le 20 mars, à Brazzaville, la ministre de l’Économie forestière, Rosalie Matondo, a souligné la nécessité de recourir aux solutions innovantes comme les drones, les capteurs, la télédétection, pour accentuer la surveillance forestière.
Pour le gouvernement, l’innovation se révèle être un moyen efficace permettant de parvenir à un certain équilibre entre les enjeux économiques, environnementaux et sociaux. Le thème retenu pour cette année, « Forêts et innovations », est révélateur de l’engagement des pouvoirs publics, y compris du secteur privé et des organisations de la société civile, à améliorer la gestion de la biodiversité et lutter contre la déforestation.
« En matière de gestion forestière durable, il faut explorer les nouvelles technologies et pratiques innovantes pour une gestion durable des forêts telles que la télédétection, les drones, les capteurs IoT pour la surveillance de la santé des arbres et la prévention des incendies. Dans la bioéconomie forestière, nous devons examiner les innovations dans l’utilisation des ressources forestières pour la production des biocarburants, biomatériaux, produits chimiques verts et d’autres produits innovants en milieu forestier tout en préservant l’intégrité des écosystèmes forestiers », a insisté Rosalie Matondo.
Elle a également évoqué d’autres pistes de solutions pour la restauration écologique, le tourisme durable, la conservation de la biodiversité et la sensibilisation au changement de comportement. Il est possible, a-t-elle conclu, de promouvoir des approches encore plus innovantes permettant la conservation et l’utilisation durable des forêts pour plusieurs usages.