Le lundi 27 avril, des témoins ont signalé la présence des unités militaires appartenant à la DCRM ( direction centrale des renseignements militaires ) dirigée par le colonel Iloki et de l’UGF ( unité des gardes frontières ) du Colonel Hugues Ondongo dans le Niari forestier. Ces militaires sont visibles à Mossendjo, Mbinda, Mayoko et Moungoundou-Sud. Des médias proches du pouvoir à l’instar des Echos du Congo-Brazzaville affirment que ce déploiement répond aux nombreuses incursions des gendarmes gabonais sur le sol Congolais. Rappelons qu’à Kimongo, l’armée angolaise fait ce que bon lu semble depuis des années.
Des analystes de la politique Congolaise soutiennent que la militarisation de cette partie du Niari serait liée aux bruits de bottes qui hantent Brazzaville depuis quelques semaines. Le fait que les deux clans qui se disputent le pouvoir ont affirmé avoir des hommes et des armes a motivé cette riposte de l’armée.
Une cargaison d’armes arrivée au port de Ponte-Noire aurait disparu dans la nature et les soupçons la situe dans les forêts du Niari ou Kouilou. Les bêtisiers de l’Alima veulent déplacer comme toujours leur animosité au Sud du pays.
A Kimongo, depuis des années les militaires Angolais violent les frontières Congolaises et traumatisent les populations et ont même hissé leur drapeau sur notre sol sans que le Congo ne branche. Les militaires Congolais ne s’attaquent qu’aux faibles, conscients de leur puissance limitée. Depuis des mois, les habitants du Kouilou se plaignent de la présence des militaires Angolais dans les villages autour de Nzansi, et Brazzaville n’a jamais réagi.
Une confrontation entre l’armée Angolais et Congolais tournera en faveur des premiers et ne durera ni une journée. Les militaires congolais ont été formés à combattre le peuple désarmé. Déjà , ils n’ont jamais pu mis la main sur Ntumi. L’armée Congolaise rappelons le n’a jamais gagné aucune guerre, mais est surpeuplée et bourrée d’inutiles.