Plusieurs membres du gouvernement se plaignent en privé de la violation de leurs compétences par les enfants du chef de l’État, lesquels non contents d’avoir le total contrôle de la passation des marchés publics font fuir des investisseurs étrangers par l’exigence du paiement de 20% et surtout des parts.
Depuis des années on assiste dans les médias à la réception des hommes d’affaires étranger par les ministres et même le président de la république. Devant les micros de la presse, ils disent tous être venus pour investir au Congo et les propagandistes font le relais dans les réseaux sociaux. Mais après c’est le silence radio, personne ne voit jamais ces investissements.
Mais les cas avec les Australiens à Mayoko , Dangoté, Asperbas peuvent édifier l’opinion sur les mauvaises pratiques des autorités congolaises. Les Australiens ont tout abandonné face au harcèlement financier du clan Sassou. Dangoté a failli faire de même avec sa cimenterie et Asperbas est en faillite après l’éclatement du scandale au Portugal. La famille Sassou Nguesso blanchissait de l’argent dans cette entreprise brésilienne.
Des investisseurs étrangers qui arrivent au Congo avec l’intention de s’installer se redent tout de suite compte de nager dans un lac truffé de crocodiles qui n’attendent qu’eux pour se faire pleines poches. Des mêmes personnes qui leurs facilitent l’accès à la présidence de la république exigent en retour une participation en pourcentage élevé dans l’investissement à défaut de la commission de 20 %.
Des ministres ont été alertés par plusieurs investisseurs du paiement d’une commission d’abord pour rencontrer le chef de l’État et certains ministres. Des personnes qui ne viennent pas bénéficier des marchés publics, mais ramènent leur propre argent sont obligés de payer pour obtenir un OUI.
La longue liste de ces commissionnaires qui exigent 20 % est composée en grande partie par les enfants du chef de l’État. Incapables de se plaindre auprès de Denis Sassou Nguesso, ces ministres se justifient en privé sur les causes du sous développement du Congo qui seraient les enfants Sassou.
