Le dictateur congolais est rentré de la Russie avec la conviction qu’il est mieux de quitter les choses avant qu’elles ne vous quittent. C’est à Saint-Pétersbourg qu’il a appris la déchéance par putsch de son ami nigérien Mohamed Bazoum. Denis Sassou Nguesso a vu de ses propres yeux comment Vladimir Poutine s’est clairement aligné avec les jeunes présidents du Mali et Burkina Faso. Une démission en 2024 en assurant ses arrières est de plus en plus devenu une option selon des sources proches de la présidence de la république congolaise.
On apprend que dans l’avion qui le ramenait de la Russie, où, il a pris part au sommet Russie-Afrique, Denis Sassou Nguesso, aurait évoqué avec sa délégation familiale son intention de passer la main en 2024 au lieu de 2026. Pour ce faire, il leur aurait demandé de réfléchir sur plusieurs scénarios qui garantiraient la continuité du clan au pouvoir.
Denis Sassou Nguesso, n’aurait pas apprécié d’entendre des membres des délégations maliennes et burkinabés d’être un putschiste qui s’ignore. Ces commentaires ont été faits suite à son refus de participer à la photo finale sanctionnant le sommet Russie-Afrique.
Selon les Maliens et Burkinabés, ce refus de Sassou Nguesso de figurer sur une photo avec leurs dirigeants a été une sorte de vengeance après leur refus poli d’être coopté par le vieux président Congolais.
Denis Sassou Nguesso, dans l’avion présidentiel loué aurait eu un entretien en aparté avec son neveu Edgar Nguesso et son petit-fils Denis Omar Bongo Ondimba juste après avoir évoqué sa démission en 2024.
Mais, une autre source estime que Denis Sassou Nguesso aurait parlé sur le coup de l’émotion ou pour voir tout ce qui se trame autour lui concernant sa succession.