Le commandant en second des forces de police, le colonel André Fils Obami-Itou, a ouvert le 29 mai le stage de mise en condition opérationnelle des agents de l’unité de circulation routière de Brazzaville dont l’objectif est de restaurer l’autorité du policier sur la voie publique par le professionnalisme.
« La compétence professionnelle s’impose au fonctionnaire de police et particulièrement à l’agent de la voie publique qui doit s’adapter aux réalités du terrain afin de mieux assurer les missions qui lui sont assignées », a-t-il précisé.
Les participants suivront, en effet, des communications sur des thèmes comme la déontologie policière ; l’exécution des missions de police de la route ; l’étude de la liberté d’aller et venir résultant de la circulation routière. Une initiative appréciée par les participants. Commandant de la 3e compagnie de l’unité de la circulation routière de Brazzaville, le capitaine de police Jean Fernand Edgard Bindou entend donner le meilleur de lui-même : « Nous allons nous atteler à donner le meilleur de nous-mêmes pour que nous prenions à cœur la fluidité, la circulation dans notre ville capitale et les défaillances que vous constatez, nous allons aussi les corriger », a-t-il promis.
Le commandant en second des forces de police s’est, de son côté, félicité du travail, de l’abnégation, du courage, de la résistance et de la résilience de l’unité de circulation routière. Selon André Fils Obami-Itou, malgré les provocations et les actes inciviques dont ils font preuve au quotidien, ainsi que les intempéries, les agents de police commis à cette tâche sont présents à leurs postes.
Il a, par ailleurs, reconnu que dans l’exercice de leurs fonctions, certains agents commettent des erreurs et des fautes. « Les bavures sont très rares mais elles existent… Vous pourriez rester tranquillement dans vos bureaux et je vous assure que vous ne ferez aucune erreur… Mais ce n’est pas l’option choisie et envisagée par le commandement des forces de police. Nous, nous sommes dans l’engagement, nous nous sommes engagés et notre engagement n’est pas négociable. Il nous reste donc la deuxième solution, c’est celle d’augmenter notre professionnalisme, c’est celle d’augmenter notre savoir-faire, d’améliorer nos prestations vis-à-vis des usagers », a-t-il déclaré, appelant au professionnalisme, au calme et à l’engagement.