Dans le cadre des préparatifs du centenaire de la ville de Pointe-Noire, une délégation gouvernementale, conduite par le Premier ministre, Anatole Collinet Makosso, a échangé le 21 mars avec les autorités civiles et militaires des départements de Pointe-Noire et du Kouilou.
Edifiant la presse sur la rencontre, Jean François Kando, le maire de Pointe-Noire, a expliqué que sa ville va d’ici peu fêter son centenaire et le déplacement d’un nombre important des membres du gouvernement illustre bien que le dossier a été pris en main, conformément aux orientations données par le président de la République.
L’échange avec les membres du gouvernement a permis de définir les modalités de la transformation de la ville de Pointe-Noire. Le Premier ministre a lui-même planté le décor en indiquant que le centenaire de cette ville représente une véritable opportunité pour sa transformation. Une transformation qui ne se limite pas seulement aux travaux de réhabilitation des voiries urbaines, mais il s’agit plutôt de penser à la nouvelle ville, c’est-à-dire aller au-delà, régler intramuros les problèmes et ensuite projeter la construction d’une autre nouvelle ville qui pourra s’étendre jusqu’à Loango. En effet Loango, conformément à l’histoire, marque le début de la ville de Pointe-Noire. Les membres du gouvernement sont donc venus sur place et chacun d’eux a décliné sa vision de ce que pourra être la nouvelle ville.
« Pour notre part, nous avons pensé qu’en pus de réfléchir sur la nouvelle ville de Pointe-Noire, il fallait aussi penser à la ville d’aujourd’hui et c’est ce que le Premier ministre a résolu comme actions à court, moyen et long terme. A court terme, il s’agira donc de mettre à niveau les infrastructures existantes et à moyen et long terme, c’est penser déjà comment résoudre les problèmes récurrents rencontrés aujourd’hui dans notre ville comme les problèmes d’occupation anarchique des terrains, des abords des rivières souvent responsable de l’inondation de la ville », a-t-il indiqué.
«Le Premier ministre et son gouvernement veulent définitivement régler ce problème afin que demain, nous ne tombions plus dans les mêmes travers. Aujourd’hui, nous pouvons refaire les infrastructures, mais si nous n’avions pas réglé en amant la question de la circulation des eaux, nous reviendrons toujours sur les mêmes problèmes, responsables de l’inondation des quartiers de ville et la population continuera à se plaindre. Le gouvernement a aussi pris l’option de prendre les mesures les plus radicales en vue de nettoyer toutes les zones sombres de la ville, mais pas au détriment de la population, il faut le souligner par ce qu’il est prévu une relocalisation des habitants pour ne pas pénaliser les citoyens de la ville », a-t-il conclu.