A Brazzaville, la capitale congolaise, quand la bouteille de gaz est finie avant la fin du mois, cela ouvre la porte à beaucoup d’acrobaties pour s’en procurer. Depuis plusieurs semaines, aucun vendeur ne veut respecter le prix homologué de 6500 FCFA par le gouvernement. Chacun le fait désormais à la tête, la face et la taille du client. Vous sortez d’une voiture, bien habillé, avec un Iphone 16 à la main, attendez-vous à débourser une somme de 10.000 FCFA pour acheter une bouteille de 12kg dans des dépôts officiels. Au Congo, pays producteur de gaz, les brazzavillois ne savent plus à quel saint se vouer.
Le nouveau prix de gaz (10.000FCFA), la bouteille de 12kg, élément indispensable dans la vie quotidienne au Congo-Brazzaville, n’a pas fait l’objet d’une communication officielle.
Dans un pays producteur de gaz et qui caresse le rêve de devenir aussi exportateur, cette situation pose problème. Aucune crise du gaz butane n’a été signalée dans la capitale congolaise pour justifier cette anarchie.
Les ménagères et autres consommateurs, en colère, dénoncent le mutisme du Ministère congolais du commerce et de la Consommation. Pour l’heure, aucune source officielle n’a communiqué sur cette augmentation fantaisiste des prix du gaz.
En attendant, un appel est lancé aux autorités, pour qu’une solution rapide soit trouvée à ce désordre qui vient une fois de plus fragiliser les ménages qui subissent déjà de plein fouet la hausse des prix des denrées alimentaires.