Bacongo : Pour son 1er retour, un parisien meurt ensorcelé et sa famille bagarre pour ses 4 valises d’habits

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Triste finale de vie pour ce ressortissant congolais de la diaspora de France qui faisait son premier retour au pays.Décédé mystiquement, sa famille se partage ses quatre valises d’habits à peine le corps conduit à la morgue de Brazzaville. Toute sa ruelle est consternée par sa disparition inopinée et soupçonne les sorciers de sa famille qui se seraient vengé à cause d’une parcelle qu’il a vendu avant de voyager pour la France.

Jean Baptiste M a quitté Paris dans l’espoir de revoir sa mère après plus de 10 ans d’absence. Avant son départ du pays, étant fils unique de son père, il avait vendu la parcelle familiale à sa mort pour éviter que sa famille ne la ravisse. Il avait construit une maison modeste dans celle de sa mère à Bacongo à l’insu de sa famille paternelle puis s’était envolé en Europe.

Dix ans après et malgré les conseils de sa maman de ne pas revenir au pays actuellement, Jean Baptiste s’est entêté, rassurant sa mère être protégé par Dieu. Pour lui, la famille de son père abusait en refusant d’admettre le testament laissé par le défunt.

Une semaine après son arrivée, ses oncles et tantes paternels sont venus le rendre visite pour faire la paix et oublier le passé. Croyant en leur sincérité, le parisien leur a ouvert les portes de la maison de sa mère et les visites se suivaient.

C’est deux semaines après qu’il a senti un malaise alors qu’il prenait sa douche tôt le matin. Transporté d’urgence à l’hôpital de Base de Mpissa, Jean Baptiste a rendu l’âme. Alors que son cadavre venait à peine d’être admise à la morgue de Makélékélé, sa famille paternelle s’est précipitée au lieu de la veillée pour se partager ses habits.

Une bagarre s’est éclatée entre les deux familles au point de pousser les jeunes du quartier d’intervenir. La famille de sa mère a reproché à celle de son père leur insensibilité alors le cadavre de Jean Baptiste était encore « frais ». Il était triste de voir ses oncles insistaient sur les 4 valises d’habits que le défunt a ramené de France. Les jeunes du quartier se sont interposés et ont pris à partie la famille paternelle de Jean Baptiste, empêchant ainsi qu’elle hérite de force ses habits.