Les réseaux sociaux et les sites de rencontre ont plongé bien de filles dans une illusion dangereuse, leur faisant croire qu’elles ont toute une éternité pour se caser. Or, dans la réalité, elles sont assujetties à une horloge biologique, un certain âge qui sonne l’imminence d’un destin terminé. Terminé!? Oui, la fin d’une période de beauté et de fertilité, la péremption sur le marché des relations amoureuses.
À 30 ans, une femme qui n’a pas trouvé d’homme preneur, en trouvera difficilement. Cet âge, pour la femme, est fatidique et cruel car il suscite une curiosité malsaine chez les potentiels prétendants qui se font des films sur le palmarès de la jeune dame.
Âge cruel? Oui, parce que les hommes jamais mariés et sans enfant comme moi-même, envisagent rarement une relation sérieuse avec une fille de 30 ans et plus ; même pas pour une partie de jambes ……. À cet âge, la probabilité qu’elle ait une réputation très entamée existe. La probabilité qu’elle ne sache pas cuisiner et qu’elle soit insoumise existe aussi. La probabilité qu’elle soit abonnée aux pages facebook des amazones titrées « coachs de vie » qui, elles-mêmes, n’ont jamais vu la porte de la mairie par manque de féminité, est grande.
Pour un homme bien et responsable, amener une fille de 30 ans ou plus à la mairie, c’est se faire arnaquer en pleine journée vu le rétrécissement incessant de l’âge de la ménopause et la réalité des grossesses à haut risque. C’est se résigner à croquer des os pendant que des bandits, les « bad boys », ont déjà savouré l’entièreté de la chair. Une arnaque? Oui, une arnaque dans le sens où cette situation, pour un homme, est analogue à un match de football qui commence par un score de 10 à zéro en sa défaveur. Il faut qu’il soit dupe pour jouer un tel match.
À 30 ans, une femme a déjà joué toutes ses cartes sur le marché de la convoitise des hommes. Elle a épuisé toutes ses cartouches. Ainsi, si elle n’est toujours pas casée (mariée), l’affaire est classée, sans possibilité de recours. Les prières au mégaphone devant l’enfant Jésus, les pleurs nocturnes et les veillées au pied de la vierge Marie, les jeûnes incessants ne changeront rien à cette calamité.
Les Textes de Camara Laye