La fuite vers la mort ! Mabiala, Ondaye et cie au fond de la tombe sans fond.

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Après avoir passé 7 longues années d’études à l’université Marien Ngouabi pour obtenir sa licence, puis trahit le Pr Pascal Lissouba, Pierre Mabiala s’est engagé bille en tête à la fraternité des frères GLC à l’Orient… pour survivre. Quoiqu’ayant orchestré avec Christel Denis Sassou Nguesso le bradage des terres congolaises aux rwandais dans un scandale aux dimensions internationales. Cette fois-ci, Mabiala récidive avec Jean Baptiste Ondaye et Cie par des montages pour céder le patrimoine congolais qui leur permettra certainement de payer les salaires des fonctionnaires et les bourses.

Avant le congrès du Pct qui se tiendra au mois de mars 2025, précédé de la session du comité central du même parti politique (26-28 décembre 2024), Pierre Mabiala persiste à croire en sa bonne destinée à l’image de Thierry Moungalla qui veut remplacer Anatole Collinet Makosso à la primature. <> Par ses montages, M. Mabiala a introduit en conseil des ministres un dossier de cession de terrains de l’ex-ATC autour de l’ex-hôtel Cosmos de Brazzaville pour le compte de la Société civile et Immobilière MOKA.

Pour la petite histoire, en 2002, Isidore Mvouba, « Coordonnateur de l’Action Gouvernementale » et à la tête de l’opaque comité de privatisation, spolie des terrains de l’ex-ATC. En 2008, intervient une tentative manquée de reprise par la société italienne Guerrato qui promet investir plus de 107 millions d’euros. Le 6 juin 2014 par arrêté n° 8640, Gilbert Ondongo approuve le contrat de concession de l’ex hôtel cosmos et tout le périmètre du long du port autonome de Brazzaville et les environs du fleuve Congo avec le Groupe ATAMA Ressources INC. Le 21 mars 2017, le ministre Calixte Ganango concède le même bien pour 30 ans à la société United Africa Group au prix de 72 milliards de fcfa. Cette société devait réaliser ces travaux en trois ans. Malheureusement, rien ne se fera de concret. En 2024, Pierre Mabiala et Jean Baptiste Ondaye brandissent des décrets présidentiels qui cèdent cette surface à la SCI Moka pour réaliser des travaux dans les deux ans. Pourquoi cette cavalerie ?

La SCI MOKA en question dirigée par monsieur Ali Algazy Houssen.

Nos investigations révèlent que, la SCI MOKA, domicilié au 12 Cours Xavier Arnozan Bordeaux, Siret 810347 054 00035, avec pour domaine d’activités, location de terrains et autres biens immobiliers 68.20B, a été créée le 20 mars 2015. À l’origine, ladite société avait trois démembrements (établissements). Deux desdits établissements ont mis les clés sous le paillasson en 2019 et 2023. Seule un reste en activité. Les gérants et associés déclarés, indéfiniment responsables sont entre autres : Vincent CAZEAUX, né(e) en septembre 1980 dont les connexions de réseaux sont tentaculaires au sein de l’activité immobilière et Marie-Paule CAZEAUX (née PHILOUX), en mars 1972, avec leur Filiale SOLINA – SIRET 490 937 497. Cette société comme une nébuleuse interroge :

  • Comment une société qui est dans la location se retrouve abrupto dans la construction ?
  • Combien de temps prendra cette société pour la construction de ces immeubles ?
  • On parle d’une cession à titre onéreux, mais quel est le montant exact de cette transaction ?
  • Peut-on penser que cette société est une coquille vide bâtie pour blanchir des fonds locaux et internationaux ?
  • Par quel miracle les dirigeants de cette société vont-ils lever plus de 1000 milliards pour bâtir une dizaine de tours de 20 à 30 étages ? À moins qu’il ne s’agisse en réalité que de prête-noms destinés à rapatrier ou sortir l’argent volé comme le pense plus d’une personne interrogée çà et là ?
  • l’Agence Nationale d’Investigations Financières (ANIF) et la GABAC dirigée par André Kanga auraient-elles scruté ce dossier ? D’où vient donc que cette coquille vide vienne « dealer » des milliers de milliards au Congo avec l’aval d’un Président de la République qui serait conseillé par Denis Omar Junior Bongo et son bel oncle au point de courroucer les clans Bouya et Christel Sassou Nguesso ?
  • Après le capitaine Hugues Henri Ngouelondélé qui a bénéficié d’un crédit de plusieurs milliards de fcfa à la BSCA. On parle aujourd’hui de deal, d’Omar Denis Junior qui contrôle déjà les données électroniques et numériques via ses sociétés. De là, il y a qu’un pas à croire à la naissance d’une caste dominante comme en Inde. Nous n’avons aucun souci avec Omar Denis qui a été « rejeté à la présidentielle gabonaise » et dont la maman, Edith Lucie nous avait jadis sauvé des griffes de l’amiral Hilaire Moko et ses sbires de la DGSP. Ces derniers nous avaient enlevés et séquestrés c.f. le livre, « De l’Enfer à la liberté PP ». Moins encore avec Hugues Henri Ngouelondélé, dont le père s’était frotté avec plusieurs officiers-généraux et caciques pour nous libérer des geôles entre 2017 et 2019, mais en vain. Car, messieurs Sassou, Okemba, Mboulou, Ndenguet et Obara refusaient catégoriquement de nous voir en liberté jusqu’au jour où il y a eu une action concertée du groupe de travail de l’ONU sur la détention arbitraire, du Senat et du Sécrétariat d’Etat américain, de RSF et de Commiteed Journalist qui ensemble exigeaient notre libération. Lutter maintenant contre l’émergence d’une caste dominante, c’est prévenir l’alternance politique et sauvegarder le vivre ensemble.
  • Bref, le rythme actuel de faillite tous azimuts déclenche des réflexes de « cavalerie ». Les principaux concernés sont fébriles et s’engagent sans gêne, aucune dans des opérations financières parfois frauduleuses à un rythme frénétique et sur des montants colossaux ! Il faut tuer la bête avant que le pot-aux-roses ne soit découvert ! Certes c’est la course à l’échalote, mais nous espérons que cette fois-ci, le projet de construction des buildings au bord du fleuve se réalisera avec la SCI Moka sinon…

Ghys Fortune BEMBA DOMBE.