Le 1er novembre 2024, on a assisté avec tristesse au même spectacle qui tend à se répéter. Isidore Mvouba, président de l’assemblée nationale et originaire de Kindamba où se reposent ses parents a préféré cracher sur les mémoires en se pointant à Oyo pour se recueillir sur les tombes des parents de Denis Sassou Nguesso. Le plus deçévant a été de le voir verser quelques larmes alors Sassou ne s’est jamais rendu à Kindamba rendre hommage de Mvouba. Outre Mvouba, on pouvait remarquer la présence de Collinet Makosso, Pierre Mabiala et d’autres membres du gouvernement. Leurs morts ne valent pas grand-chose à leurs yeux.
Le Président de la République Denis Sassou-N’Guesso a déposé des gerbes de fleurs, en mémoire des membres disparus de sa famille, ce vendredi 1er novembre 2024. Dans cet exercice triste et douloureux, le Président de la République et son épouse ont été assistés par la Présidente de la République démocratique et fédérale d’Éthiopie Sahle-Work Zewde, du 1er ministre, de quelques membres du gouvernement, des autorités civiles, militaires et des membres de sa famille.
La commémoration de la fête a commencé au cimetière familial d’Oyo, où sont inhumés Maman Émilienne Mouebera et d’autres membres de la famille. Ensuite, le Chef de l’État et son épouse se sont dirigés vers Edou, au cimetière familial de Kona-Kona, où reposent son père Julien N’Guesso et sa fille Edith Lucie Bongo Ondimba.
Dans les deux cimetières, le couple présidentiel s’est soumis au même rituel, dépôt de gerbes de fleurs, puis recueillement en mémoire des membres disparus de sa famille.
A Edou, après le recueillement, les groupes folkloriques, héritage culturel, étaient présents.. Comme à chaque circonstance, la chanson, la musique et la danse ont toujours été présentes dans la vie sociale des villages et de leurs habitants, expression de communion avec l’humanité et, tout cela, dans une euphorie qui n’épargne personne dont le président de l’assemblée nationale qui a versé quelques larmes.
La Toussaint est un moment qui permet à chaque citoyen de rendre hommage aux disparus de sa famille. Ce moment de recueillement devant leurs tombes est un symbole qui pousse à ne pas les oublier et à maintenir une communion. Les orphelins en profitent pour nettoyer les tombes de leurs parents et prononcer quelques paroles.
Mais voir tout un vieux à l’instar d’Isidore Mvouba se précipiter à Oyo pour rendre hommage aux défunts qui n’ont aucun lien avec lui et boycotter les siens est l’exemple du manque d’humanisme et dénie d’identité qui caractérise des hommes politiques du sud à qui les Mbochis donnent des miettes.