A Matombi, des jeunes wesh wesh ayant venus tourner un clip vidéo ont fait preuve de leur nationalisme en tabassant sévèrement deux européens à la peau blanche qui ont tenté de leur interdire d’accéder à une plage semble-t-il privée. «Comment des blancs peuvent avoir une plage privée en Afrique ? Foutez-nous la paix, on est au Congo et non en France ici !» ont justifié ces jeunes rappeurs.
L’éveil africain contre la domination occidentale prend forme depuis que le Mali a assumé le leadership en Afrique francophone. Il n’est plus question que des blancs qui ont un passé colonial triste continuent à se comporter en conquérant sur les terres africaines. La réaction française sur la mission spéciale Russe en Ukraine a contribué à ouvrir les yeux et éveiller les consciences de la jeunesse africaine.
Ces jeunes rappeurs l’ont rappelé aux deux blancs dans leur colère et on pouvait les entendre vénérer Vladimir Poutine lors de la bastonnade.
Habitants du quartier Mvoumvou de Pointe-Noire, des jeunes wesh wesh ont décidé d’aller tourner leur clip vidéo à Matombi au bord de la plage. Ils ont loué un bus pour la circonstance avec l’intention d’y passer la journée accompagnés de leurs copines et danseuses.
Une fois à Matombi, ils ont repéré une plage qui leur convenait. En voulant y accéder deux blancs se sont rapprochés vers eux afin de les signifier que la plage était privée et eux n’avaient pas le droit de traîner par là. Tout de suite, la situation a dégénéré entre les deux camps. Des jeunes habitués à vivre dans la revendication qui caractérise le RAP ont fait savoir aux deux blancs d’éviter les problèmes et qu’eux y allaient accéder de gré ou de force.
Le passage à tabac des deux blancs a été motivé par leurs menaces à appeler la police congolaise. Pour ces jeunes, il était très indécent que deux blancs au Congo menacent de faire venir la police contre les jeunes congolais qui veulent profiter d’une plage congolaise.
Criant Poutine! Poutine ! Ces jeunes ont accédé à la plage de force après avoir bastonné les deux blancs et demandaient aux autres qui s’y trouvaient de dégager si leur présence les dérangeait. Ils ont tourné leur clip tranquillement et passer leur journée avant de regagner Pointe-Noire sans que la police n’intervienne.