Chaque jour ses fanatiques et les médias d’État lui font les éloges, le présentant comme le grand bâtisseur du Congo. Un bâtisseur qui s’adonne aux bricoles avec des milliards des caisses de l’État et a été incapable après 40 ans de règne sans partage d’alimenter ne fut ce que la capitale politique en eau potable. Même le centre-ville de Brazzaville manque de l’eau potable et les hôtels s’y trouvant sont obligés de faire recours aux forages ou aux camions citernes.
Le plus grand mérite de Denis Sassou Nguesso est celui d’avoir fait des plus intellectuels que lui ses fanatiques aveuglés. Comment comprendre des intellectuels qui subissent le manque d’eau potable dans leurs habitations passent leur temps à vanter les mérites inexistants du chef de l’État?
« L’eau c’est la vie ! » dit-on souvent et comment se fait-il que Denis Sassou Nguesso puisse en priver à son peuple qu’il dit aimer tant et au nom duquel il parle à chacun de ses discours creux.
Chaque jour dans la capitale politique du Congo, pays pétrolier, on assiste au spectacle des personnes trimbalant des bidons à la recherche de l’eau. Des personnes ayant installés des forages chez elles sont assiégées par les riverains et ce business devient de plus en plus florissant.
On ne peut pas comprendre non plus comment avec tant de milliards, Denis Sassou Nguesso n’a pas réussi à améliorer la fourniture de l’eau potable dans les principaux quartiers de Brazzaville. A l’instar de l’électricité, on assiste désormais aux délestages dans la fourniture de cette denrée.
Chaque quartier à ses jours où l’eau coule et cela a été normalisé par la population et les dirigeants. Ces mêmes dirigeants qui n’ont pas honte de parler d’émergence alors qu’ils n’en ont pas les compétences.