L’incapacité des autorités à fournir en électricité les foyers congolais remet en cause leur propre rêve d’une émergence en 2025. Comment toute la classe politique et la presse proches du pouvoir ont pu à un moment que les balivernes de Denis Sassou Nguesso sur cette fameuse émergence était possible ? C’est une preuve d’une complicité éhontée contre le Congo par ses vautours qui ne pensent qu’au Trésor public. On ne peut être émergent sans industrie et aucune industrie n’est viable sans énergie.
Quand Denis Sassou Nguesso a demandé à sa meute de faire du bruit sur le barrage d’Imboulou, déconseillé par tous les experts, la population a tout entendu sur les médias du pouvoir et ses fanatiques dans la cité. Ils ont fait croire aux congolais que le problème des délestages était résolu à jamais à la grande volonté du chef de l’État.
Aujourd’hui, les mêmes le dédouanent toujours de son incompétence malgré qu’ils sont aussi victimes des coupures récurrentes d’électricité. « Quand je pense encore à toutes ses émissions diffusées sur Télé Congo sur ce fameux barrage d’Imboulou, j’ai honte de nos journalistes » estime un habitant de Ouenzé, victime des délestages.
Le boulevard énergétique tant vanté par Denis Sassou Nguesso n’est que chimère et n’existe que dans sa tête. Brazzaville, capitale politique du pays est confrontée aux coupures intempestives d’électricité et doit encore dépendre de la RDC alors que le fameux Imboulou est là.
Si réellement le clan Sassou avait une vision industrielle du Congo, il aurait renforcer les capacités du barrage du Djoué, améliorer et réhabiliter celui de Moukoukoulou et enfin poursuivre en justice le ministre Jean Jacques Bouya pour avoir détourné une grande partie du barrage de la Liouesso.
Avec un déficit énergétique aussi important le clan Sassou rêvait néanmoins de l’industrialisation du Congo et ce sont ces gens qui prétendent se soucier de la jeunesse congolaise dont la grande majorité a perdu espoir et sans avenir en dehors de la politique et l’armée.