L’étau se resserre autour du ministre Jean Jacques Bouya qui serait soupçonné par son propre clan d’avoir voulu renverser Denis Sassou Nguesso. Bouya qui est aussi neveu de Sassou-Nguesso rêvait suivre les pas de l’actuel Président de la Guinée Équatoriale, Teodoro Obiang Nguema qui renversa son propre oncle en 1979 par assassinat. Mais le coup du boss des Grands Travaux aurait échoué et il serait dans des beaux draps.
La première mesure du clan a été celle de lui retirer sa signature dans tout ce qui concerne les Grands Travaux du pays, lui qui jouissait d’une carte blanche totale. La famille estime aujourd’hui avoir elle-même crée leur propre monstre en fermant les yeux sur l’enrichissement sauvage de Jean Jacques Bouya au détriment de l’État congolais.
Trahi par des milliards volés, Jean Jacques Bouya aurait cru capable d’acheter des officiers militaires qui devraient valider son coup d’État. Pendant son règne, il a profité de placer ses pions au sein du gouvernement, de l’administration publique et dans les forces de défense et sécurité.
Contrairement à Teodoro Obiang Nguema qui a tué sans pitié son oncle Macias Nguema, Jean Jacques Bouya rêvait de contraindre le sien à l’exil loin du Congo. Le putsch aurait eu lieu lors d’un voyage de Denis Sassou Nguesso à l’étranger.
Dans le clan de l’Alima, on affirme détenir des audios de la préparation du coup d’État impliquant directement Bouya. A l’instar des sales coups perpétrés par un membre de la famille, tout se serait réglé au Mbongui. Rappelons que le général Nianga Mbouala,le complice de Norbert Dabira a échappé à la prison pour être de la famille contrairement au dernier.
Jean Jacques Bouya ne supportait plus attendre la succession qui reviendrait à une autre personne que lui. La solution d’un putsch s’avérait être son unique voie pour diriger le Congo.
Il se murmure qu’il lui a été retiré son passeport et que son sort déjà décidé prendre forme au retour de Denis Sassou Nguesso de la Chine ou après le sommet des trois bassins.