La session inaugurale de la quatrième législature du Sénat qui s’ouvre, ce 13 septembre, à Brazzaville, a, entre autres enjeux, l’élection des membres du bureau de la chambre haute du Parlement. Mais la question qui se pose est celle de la succession de l’actuel président, Pierre Ngolo.
Partira ou ne partira pas ? Pierre Ngolo est bien parti pour rempiler pour un deuxième mandat à la tête du Sénat. L’ancien secrétaire général du Parti congolais du travail (PCT) serait le potentiel candidat à sa propre succession. Il bénéficierait une fois de plus de la confiance du chef de l’Etat pour animer la chambre haute du Parlement.
Une élection n’étant pas gagnée d’avance, les surprises ne sont pas à exclure. Dans la rue, d’autres noms circulent pour succéder à Pierre Ngolo. On cite, par exemple, Gabriel Ondongo, la deuxième personnalité du PCT, ou encore Daniel Abibi, tous du parti au pouvoir. Elu sénateur pour la première fois, Serge Michel Odzocki pourrait lui aussi déjouer les pronostics.
Outre la présidence de l’institution, les élections concernent aussi les autres membres du bureau. Si le sort de Joseph Yedikissa Dhadié de l’Union panafricaine pour la démocratie sociale (Upads) est scellé depuis sa non réélection dans le Niari, les autres membres remettront leurs postes en jeu. Réservé l’opposition, le poste de deuxième secrétaire du Sénat est disputé entre le président de l’Union des démocrates et libéraux du Congo (UDLC), Gaspard Kaya-Magane, Elisabeth Mapaha de l’Upads, et Clara Rebecca Moundelé-Ngollo née Loubienga du Part républicain libéral (PRL).
Les autres actes de la session inaugurale étant la dotation du Sénat d’un nouveau cadre juridique et la mise en place des commissions permanentes. Notons que les 72 nouveaux sénateurs étaient à l’hémicycle, ce 11 septembre, pour effectuer les formalités préalables à la tenue de la session inaugurale du 13 septembre prochain.