Même le diable a du mal à comprendre désormais son fils préféré qui dirige le Congo. « Soit Sassou est fou, soit il vit dans un autre monde » a confié l’un de ses conseillers après ses déclarations sur la distribution permanente de l’eau potable partout sur le territoire national. Réagissant aux propos de son hôte européen sur la problématique de l’eau au Congo, Denis Sassou Nguesso a fustigé les oiseaux de mauvais augure qui campent sur les réseaux sociaux distillant des fausses informations sur le Congo. Pour lui, grâce à ses efforts de l’eau potable coule normalement dans les robinets du pays.
L’on se peut se poser la question sur la présence massive des forages privés dans les deux grandes villes du pays et le spectacle quotidien des citoyens portant des bidons d’eau. Denis Sassou Nguesso serait-il déconnecté de la réalité Congolaise ou trompé par ses proches ?
Lors d’un tête à tête qu’il a eu avec un journaliste français en séjour privé à Oyo, le chef de l’État Congolais qui a repassé la situation socio-économique du pays a réfuté les allégations sur les difficultés d’approvisionnement en eau potable dans les grandes villes par la LCDE.
Pour le chef de l’État, il s’agit d’une campagne de diabolisation lancée sur les réseaux sociaux par certains Congolais en mal de positionnement. Il est clair pour Denis Sassou Nguesso que même ses voisins de Mpila qui se rabattent aux forages privés pour avoir de l’eau ne sont que des jaloux du PCT et de son pouvoir.
Comment expliquer que les riverains de l’usine de traitement d’eau de Djiri soient victimes des délestages de cette denrée vitale à la vie humaine ? Denis Sassou Nguesso vit dans un autre monde autre que le Congo qui serait déjà émergent à en croire ses affirmations.
A Pointe-Noire par exemple, l’eau ne coule pas dans les robinets de plusieurs quartiers dont l’aéroport et la base. A Tchimbamba par exemple, l’eau coule de lundi à jeudi dans certains secteurs et de jeudi à dimanche dans d’autres.
Des déclarations très maladroites qui trouveront justification auprès de ses fanatiques qui sont pourtant victimes du manque d’eau.