Avec 1,411 million d’hectares, ce qui les place en troisième position en termes de superficies concédées, les Malaisiens comptaient dans leurs rangs Asia Congo Industries (ACI), qui a repris les actifs de l’ex-Socobois et opère dans le Niari et la Lékoumou avec quatre UFE, ainsi que la Compagnie Industrielle des Bois du Niari. Détentrice d’UFE dans la Lékoumou et le Niari, Taman Industrie, filiale du groupe Rimbunan Hidjo, a essaimé en créant la Société forestière et industrielle de Leboulou (Sofil), qui intervient dans le Niari. Une présence massive des malaisiens qui a eu des effets dans la natalité dans ces deux départements du pays.
Au total 623 enfants nés des unions entre Congolaises et malaisiens ont été abandonnés par leurs pères dans les départements de la Lekoumou et du Niari. L’arrivée massive des citoyens asiatiques de la Malaisie au Congo après les contrats décrochés par des sociétés de leur pays dans l’exploitation forestière et la filaire Café Cacao.
Dans la Lekoumou par exemple, dans les localités de Komono et Bambama, on totalise un grand nombre d’enfants nés des pères malaisiens qui ont été abandonnés par leurs géniteurs.
Dans le souci d’avoir des enfants métis, nombreuses sont les filles parfois mineures de ces deux départements du pays qui se sont laissés séduire par les sujets malaisiens. A ce jour, ces enfants sont victimes du rejet de certains de leurs entourages qui les caricaturent.
Leurs mamans sont présentées comme des femmes faciles et complexées de la peau blanche au point de porter une considération sur les malaisiens. La totalité de leurs géniteurs n’ont plus jamais donné de leurs nouvelles et ces enfants grandissent comme des bâtards.
Au Congo, les sujets asiatiques sont encore stigmatisés dans les relations amoureuses et avoir des enfants avec eux est perçu comme une humiliation.