L’Upads s’interroge sur l’usage du Fonds Covid-19

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Ce début de semaine, l’Union panafricaine pour la démocratie sociale (Upads) a relancé le débat de la transparence autour du fonds alloué à la prévention et la gestion de la pandémie à travers le Fonds Covid-19.

Ce lundi 08 novembre, l’Union panafricaine pour la démocratie sociale (Upads), par le truchement de son porte-parole Sidoine Romaric Moukoukou, est montée au créneau pour dénoncer les manquements du gouvernement. 

Dans sa déclaration, le leader de l’opposition politique a essentiellement relevé les failles observées dans la gestion de la crise sanitaire de Covid-19 qu’elle qualifie de gestion catastrophique”.

L’Upads s’est interrogée sur l’usage du Fonds Covid-19, un outil de financement abondé par l’Etat congolais, entreprises et particuliers l’année dernière. Initialement doté de 25 milliards de francs CFA, ce fonds attendait un abondement de 110 milliards de francs CFA destinés à assurer le financement de la prévention et la gestion de la pandémie par le ministère de la Santé, et le soutien des forces de l’ordre.  

Selon l’Upads, malgré sa création le 14 mars 2020, le financement de la riposte sanitaire face au Covid-19 laisse à désirer. L’Upads déplore le traitement subi par le personnel soignant impliqué dans cette lutte et la mauvaise qualité de la prise en charge des patients.

“Les professionnels de santé, mal équipés et exposés, sont presque débordés. Les malades les moins nantis sont abandonnés à leur triste sort”, rapporte le porte-parole. 

De quoi alerter sur la gestion du Fonds Covid-19 soutient l’Upads les Congolais s’interrogent finalement de l’usage qui a été fait du Fonds Covid-19 qui devrait pourtant servir à renforcer la stratégie de lutte contre la pandémie.« 

Mettant un accent particulier sur la question de la gestion de la crise, l’Upads dénonce également le commerce qui se fait autour de la crise sanitaire”, notamment le prix jugé « exorbitant » des tests PCR.

Elle propose au gouvernement de décréter la gratuité des tests PCR et des vaccins recommandés par le ministère de la Santé. Selon elle, cette démarche permettra l’accès au plus grand nombre des « concitoyens de bas niveau social« 

Au terme de sa déclaration, le secrétariat national de l’Upads a demandé à la population en général et à ses militants en particulier, à redoubler de vigilance et de prudence pour se prémunir contre la pandémie.   

En conséquence, l’Upads exhorte le gouvernement, la classe politique et la société civile à une large sensibilisation sur la « vaccination volontaire précédée d’un bilan de santé, sans pression de quelque forme que ce soit« , en l’absence, dit-elle, d’une loi instituant l’obligation vaccinale en République du Congo contre la Covid-19.