Tout dépend du côté où l’on se trouve pour juger en bien ou en mal les actes politiques du président angolais JOÃO LOURENÇO depuis que Eduardo Dos Santos lui a passé la main de manière pacifique et volontaire.
Il ne se passe plus un jour sans que les proches(anciens collaborateurs et famille biologique ) du prédécesseur de LOURENÇO ne soient inquiétés par la justice de leur pays pour répondre de leur gestion du passé. Certains analystes qualifient cette politique de « chasse aux sorcières ». Qui pourrait constituer, argumentent-ils, une sérieuse entrave à l’alternance démocratique tant souhaitée en Afrique centrale.
À cette allure, LOURENÇO fait redouter l’effet d’entraînement à des présidents de cette partie du continent qui réfléchissent déjà sur la problématique de leur succession. Il n’est pas inopportun de rappeler que Sassou, Biya, Obiang, Ali Bongo, Déby… hésitent entre passer la main à un opposant modéré et moins rancunier, à un homme de main ou alors à une succession de père en fils…
D’autres observateurs, par contre, jugent salutaire la politique d’assainissement menée par LOURENÇO tout en reconnaissant que l’Afrique a besoin d’hommes et d’institutions forts.
Quoiqu’il en soit, il convient de noter que le précédent créé par le président angolais amène ses pairs d’Afrique centrale à réfléchir à deux fois pour passer la main.