C’est la préoccupation majeure des caciques du pouvoir de Brazzaville depuis la disparition d’une importante cargaison d’armes au port de Pointe-Noire. Des missions discrètes des services de sécurité sillonneraient les départements du Niari et de la Lekoumou dans l’espoir de mettre la main sur ces armes.
Bien qu’au départ, une aile importante de la famille biologique du président Denis Sassou Nguesso soupçonnait leur ennemi juré Jean Dominique Okemba d’être le principal suspect, sa sortie médiatique autour des notables Mbochis à Oyo a calmé les humeurs. Mais, les deux camps se méfient jusqu’à la découverte de cet arsenal de guerre.
A Brazzaville, un coup d’État se préparait pour être perpétré en plein début de la pandémie du coronavirus. Un coup d’État, un peu annoncé par un tract des services secrets français et appelé « effet pangolin ».
Pour parer à cette éventualité, un couvre feu strict avait été décrété par Mpila et continue encore en vigueur dans les deux grandes villes du pays. Des informations de la DGST, confirment le déplacement de cette cargaison d’armes par voie terrestre de Pointe-Noire pour une destination inconnue.
Le pouvoir soupçonne les auteurs de cette disparition de cacher le butin dans la grande foret du Niari, d’où semble-t-il, des militaires en provenance du Gabon viendraient participer au futur putsch.