Le ministre en charge des Transports et de la marine marchande, Mme Ingrid Ghislaine Olga Ebouka-Babackas, a sommé tous les services de la chaîne de taxation au port secondaire de Mossaka, dans le département de la Cuvette, d’arrêter les pratiques frauduleuses dont sont victimes les populations.
Elle a rappelé ces services à l’ordre au cours de sa visite de travail qui a eu lieu du 25 au 28 octobre dernier dans les départements de la Cuvette et des Plateaux. A cette occasion, elle a exigé l’arrêt immédiatement de toutes les mauvaises pratiques et a menacé de fermer ce port si les populations sont à nouveau harcelées.
Outre cette situation, elle a noté que le port de Mossaka rencontre des problèmes naturels, tels que l’ensablement et l’envahissement des roseaux qui affectent le trafic et empêchent son développement.
Au port autonome d’Oyo, réalisé il y a trois ans grâce à un cofinancement du Congo et de la Chine estimé à près de 50 milliards de Fcfa et doté d’un quai de 440 mètres linéaires, les responsables ont sollicité la mise en exploitation de cette structure, afin de booster les activités portuaires et d’améliorer les recettes. Aussi, ils ont déploré l’absence des textes fondamentaux et d’autres difficultés qui empêchent le développement du port.
Intervenant à cette occasion, Mme Ebouka-Babackas a souligné l’importance du commissariat de ce port pour la sécurisation des installations portuaires, des passagers et des marchandises. A son avis, cette sécurisation aidera à éviter la création d’un port illicite. Elle a souhaité également qu’il y ait la présence des agents des eaux et forêts pour assurer la protection de la faune et des ressources halieutiques.
Sur la relance du comité de suivi du transfert des activités du port autonome de Brazzaville et port secondaire au port autonome d’Oyo, elle a indiqué qu’à travers cet outil, le Congo va avoir une belle feuille de route des différents Etats.
Au cours de son séjour de travail, Mme Ebouka-Babackas a échangé avec les responsables de l’aéroport international d’Ollombo. A cette occasion, le délégué de l’Agence nationale de l’aviation civile (Anac), M. Françis Boulas Elenga, lui a fait part des difficultés de cette structure quant à la réalisation des missions et tâches quotidiennes. «La conjoncture actuelle nous empêchent d’assurer les patrouilles et les surveillances de sûreté 24h sur 24h», a-t-il fait savoir..
Au regard de cette situation, Mme Ebouka-Babackas a reconnu que la contribution de cet aéroport au développement économique du pays est indéniable.
Outre cet échange, elle a eu une séance de travail avec les directeurs départementaux du Plan, de l’Institut national de la statistique (Ins), des transports terrestres et du Conseil congolais des chargeurs.
(ACI/Marlyce Tchibinda Batchi)