Oyo : des morts en cascade au service dialyse de L’hôpital ultra moderne de Sassou

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A l’hôpital général spécialisé du village du chef de l’État Oyo, les patients décèdent de plus en plus malgré la modernité des installations et équipements. Le dernier en date, un ancien diplomate congolais en poste à l’ambassade du Congo en France. Ayant fait confiance au service de dialyse de cet hôpital, il a été rappelé à Dieu il y a une semaine.

Quand il a procédé à son inauguration le 10 mars 2017, Denis Sassou Nguesso, qui a collé à cet hôpital le nom de sa défunte fille Édith Lucie et soutiré du Trésor Public 13 milliards de Fcfa pour sa construction était convaincu que les populations du Nord seraient soulagées.




L’objectif de la construction de cet hôpital était d’offrir de nouvelles conditions de soins aux populations congolaises, dans un environnement plus adapté à leurs besoins, selon le ministre de l’Aménagement du territoire et des grands travaux.

Mais malgré tout ce bruit, peu sont les dignitaires du pouvoir qui ont choisi ce cadre pour se soigner, préférant toujours les hôpitaux européens ou arabes. La présence massive des médecins cubains ne leur rassuraient non plus. Des médecins qui ont finit par s’en aller.

A Oyo, on murmure que cet hôpital a su remplacer le CHU de Brazzaville dans sa logique de créer la tristesse parmi les populations. On compte plus d’une dizaine de patients suivant un traitement au service de dialyse qui ont laissé ce monde.




Si les uns soupçonnent l’incompétence des médecins, d’autres par contre croient en la mauvaise qualité du sang utilisé.