Un ministre s’en prend violemment à Sassou Nguesso

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Le Bureau politique du Parti Congolais du Travail (PCT, parti au pouvoir), serait-il devenu une chambre de conspiration contre le président de la République, Denis Sassou Nguesso ? Même si en réunion politique, les avis sont partagés et la démocratie des débats voudrait que chacun émet son avis, il apparait tout de même stupide, ignoble et ignominieux qu’un ministre de la République de surcroit membre du Bureau politique dont Denis Sassou Nguesso est de droit président du comité centrale, s’en prenne à la politique de celui-ci.

Les révélations de notre confrère «Le Troubadour » émanant de la dernière session du Bureau politique du comité central du parti crée par Marien Ngouabi sentent le soufre d’une conspiration en règle car comment comprendre qu’un ministre du gouvernement ose dire :

«Pourquoi le chef de l’État fait de la lutte contre les antivaleurs son cheval de bataille ? A-t-il été élu sur la base de cette lutte ? ».

On comprend aisément que Denis Sassou Nguesso a véritablement débusqué le lièvre.

Le temps est peut être venu pour le numéro un congolais, comme Jésus Christ à son époque,  de séparer le bon grain de l’ivraie.

Et le peuple congolais qui se tient en embuscade garde les yeux grands ouverts.

On rappelle que dans son message sur l’état de la Nation du 29 décembre dernier, le président congolais a déclaré que « Face aux antivaleurs, il n’y aura ni bouclier de protection pour les uns, ni rampe de sanctions pour les autres. Il n’y aura ni menus fretins, ni gros poissons, tout passera dans la nasse de la justice ».




Ces mots ont entre-autres passages de son discours, soulevé un tonnerre d’applaudissements au Palais du parlement.

Denis Sassou Nguesso a rappelé que la Haute Cour de Justice qui venait d’être installée dans ses attributions devait être urgemment dotée de textes de fonctionnement, afin de s’atteler à sa mission de poursuites de hauts fonctionnaires en délicatesse avec la loi. Aussi a-t-il exhorté ses membres à assumer leurs responsabilités avec efficacité.

«Désormais, à tous les échelons de l’État, chaque acteur est exposé à la rigueur de la loi », a-t-il dit.