L’avenir des Mbochis : Andrea Carole Sassou-Nguesso nommée premier questeur du Sénat

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Finalement, tous les enfants de Sassou-Nguesso n’ont pour rêve que la politique ? Du népotisme à haute voltige au Congo-Brazzaville. Andrea Carole SASSOU NGUESSO, fille de Denis SASSOU NGUESSO vient d’être nommée premier questeur du Sénat où elle aura la gestion des fonds de cette institution. Nous sommes dans une situation où les voleurs veulent se faire remplacer par leurs enfants qui ont grandi dans le vol et dans le pillage de l’argent public. En clair, ils nous dirigent et veulent aussi que leurs enfants fassent la même chose pour nos enfants.

La République n’est pas une affaire de progéniture, le Congo n’est pas une monarchie ni une dynastie héréditaire. Le président Sassou-Nguesso ne peut pas faire du Congo une propriété généalogique, les Congolais doivent se révolter contre cette pratique discriminatoire, trop c’est trop !

Elle, c’est la fille du président de la république du Congo,

Elle s’appelle Andréa Sassou Nguesso,

Elle est sénatrice, nommée il y a un mois de cela,

Elle a été nommée comme premier questeur du sénat Congolais,

Elle va gérer en gros gérer la caisse du sénat,

Elle va gérer les dépenses des sénateurs,

Elle va payer les sénateurs et approuver ou non les dépenses de cette instance au sommet de l’État

Mais au delà de tout, quelque chose dérange, c’est l’hyper présence du Nom Nguesso dans l’administration Congolaise mais surtout dans les sphères stratégiques du Congo…Que cache cette hyper présence des Nguesso au sommet de l’état? Vivons-nous déjà sans le savoir dans le royaume des Nguesso vu que l’empereur ne s’en cache même plus ?

Est-il si sûr qu’en dépit de ce qui se passe en Afrique subsaharienne pour s’entêter dans cette voie ?La cohésion sociale est une notion qui n’existe pas dans le vocabulaire des Nguessos.

Une « irrégularité » dans cette nomination constatée par un constitutionnaliste

Est-il juridiquement admis qu’un membre du bureau de la session inaugurale, chargé de superviser l’élection des membres du bureau du présidium du Sénat, soit lui-même candidat à un poste électif ?

La question mérite d’être posée, d’autant que Andréa Sassou Nguesso, la plus jeune du Sénat, qui a présidé la session inaugurale aux côtés du doyen d’âge, Gaston Eyabo, était elle-même candidate au poste de questeur. Juge et partie?

Elle aurait dû, par élégance démocratique, afin que s’exerce le vote sans influence politique aucune – surtout qu’elle est quand même la fille du président de la République-, se soustraire de la constitution du bureau de la session inaugurale, croit savoir notre expert en droit constitutionnel qui a requis l’anonymat.

Comme Andréa Sassou Nguesso était candidate unique présentée par le Pct- le parti dominant auquel, malgré son « indépendance » apparente, elle est intimement liée- au poste de questeur, peut-on évoquer l’  » irrégularité » en lui reprochant d’avoir été juge et partie dans le cas d’espèce ? Cette « irrégularité  » constatée remet -elle en cause l’élection de tous les membres du nouveau bureau du sénat? Certaines personnes interrogées pensent que Andréa est juste victime de son statut et de son nom patronymique, car il n’existe aucune irrégularité.