Les fêtards et soûlards de la ville de Pointe-Noire, surtout ceux des quartiers Mbota, MvoumVou, Tié-Tié et Mpaka ont passé une nuit d’inquiétude en apprenant l’incendie qui a dévasté une partie de l’usine de la Bralico. Au lieu de se soucier des pertes subies par cette société, eux ont vu leur existence menacée si la bière arrivait à manquer dans la ville. Des messages d’inquiétude ont été publiés sur les réseaux sociaux dans ce sens en évoquant les marques des bières produites par la Bralico et qui font leur bonheur.
Au Congo et à Pointe-Noire la Bralico fait désormais partie de la famille depuis que l’unique réconfort aux problèmes des populations est devenu la bière. En plus c’est la Bralico qui a popularisé la baisse des prix de ses produits en les rendant accessibles à toutes les bourses via les promotions qui ont défrayé la chronique.
Les milliers de soûlards que compte la ville de Pointe-Noire ont passé une mauvaise nuit en apprenant l’incendie qui a ravagé les installations de la Bralico. La tristesse s’est emparée des consommateurs assidus comme s’ils avaient perdu un membre important de leur famille.
Tout pour manquer au Congo, sauf la bière, devenue le symbole de l’oublie de toutes les calamités imposées par les hommes politiques. Au quartier KM4 par exemple, on a vu des soûlards insultés Denis Sassou Nguesso comme s’il était l’auteur de cet incendie. Pour une fois on a vu les congolais prier pour que les sapeurs pompiers arrivent vite et que Dieu fasse un miracle pour éteindre le feu.
D’autres ont même réclamé le pluie en pleine saison sèche pour sauver la maison que leur produit les Beaufort et toutes les bonnes bières qu’ils adorent tant et qui noient leurs soucis. C’était la désolation totale à Tié-Tié, Mpaka, Mbota et dans le reste de la ville où les appels avec Vindoulou ont saturé les réseaux de communication pour prendre des nouvelles de l’incendie.