La perspicacité de quelques éléments de la gendarmerie nationale de Pointe-Noire a découvert un réseau bien structuré de contrebande de poulets congelés impropres à la consommation. Composé des sujets étrangers, ce réseau est protégé par des officiers militaires et policiers de la capitale économiques qui se font récompensés gracieusement.
Au lieu de veiller à la sécurité des populations, quelques officiers militaires et policiers participent activement à mettre en danger leur santé en complicité avec des sujets étrangers. Des gendarmes ont pu découvrir que la présence massive des aliments impropres à la consommation dans la capitale économique serait orchestrée par quelques véreux au sein des forces de défense.
Des officiers de haut rang au sein du commandement militaire de Pointe-Noire sont les protecteurs des commerçants inciviques qui se livrent à l’importation depuis la Turquie de la viande avariée du poulet. Cette viande est déversée sur les marchés domaniaux de la ville et acheminées par les revendeurs dans les pays du Niari.
C’est un business qui rapporte beaucoup d’argent à ce réseau qui peut opérer en toute tranquillité après avoir acheté tous les responsables des services habilités à les contrôler.
Les gendarmes ayant mené cette enquête se plaignent des menaces dont ils sont victimes directement des importateurs étrangers qui se disent protégés par leurs supérieurs. Le rapport de l’enquête remis aux autorités compétentes a été jeté dans les oubliettes pour protéger leur business. Deux des gendarmes ayant participé à cette enquête ont même failli être mutés dans la Bouenza.
La section des enquêtes de la Gendarmerie en collaboration avec les services vétérinaires accuse ce réseau de Contrebande ;–Mise en danger de la vie d’autrui ;-Fraude douanière et fiscale.
Malgré les efforts de sensibilisation et de répression sur les risques liés à la consommation de cette denrée, la contrebande de poulets congelés ne faiblit pas à cause de la complicité de certaines autorités de Pointe-Noire.