Le numéro un du conseil national de sécurité a échappé hier nuit sur la route de la frontière à une tentative d’assassinat contre sa personne. Des hommes armés se sont lancés à la poursuite de son véhicule et l’ont stoppé avant d’atteindre le rond point mouhoumi.
Brazzaville,la capitale du Congo devient risqué comme disent les Ivoiriens à cause du conflit des écuries déclenché par le même Jean Dominique Okemba et Jean François Ndenguet. Le limogeage du général Nianga Mbouala,suivi des perquisitions aux domiciles de certains officiers des forces armées et le bruit sur leur prochaine arrestation ne font qu’aggraver la situation.
Indexé par les accusés comme étant le principal instigateur de leur malheur,Jean Dominique Okemba semble devenir la cible d’un secteur de l’armée dont certains membres sans doute seraient rendu responsable d’avoir voulu attenter à sa vie.
Il est presque minuit quand Okemba quitte la présidence de la république pour rejoindre le domicile d’une de ses maîtresses au quartier Moukondo. Le cortège composé de deux véhicules 4×4 longe le boulevard Denis Sassou Nguesso avant de prendre l’avenue de la frontière qui mène à la base.
Sans doute bien informé de l’itinéraire du premier flic congolais,un taxi de marque Toyota dit « Benoît 16 » suit le cortège et le dépasse même.
Le carrefour de la base est le lieu idéal choisi par les assaillants pour l’embuscade.Quand le cortège de Jean Dominique Okemba s’approche du rond point, son chauffeur remarque la présence du taxi les ayant dépassé plus tôt et avertit son chef qui lui demande de ralentir et laisser passer le deuxième véhicule.
Ce sont des rafales de kalachnikov qui ont cueilli le véhicule de la garde de JDO qui aussitôt a riposté,attirant l’attention de quelques habitants et militaires du GPC. Les assaillants se sont échappés empruntant la voie passant justement devant le camp GPC,devant la passivité des militaires postés devant l’entrée.
Selon l’un des proches de JDO ayant vécu cette tentative d’assassinat,il est claire que les éléments du GPC n’ont pas voulu arrêter les assaillants qui ont pris la fuite sous leurs yeux. La guerre des écuries vient juste de se déclencher à Brazzaville.