Investissement privé : plus de 255 milliards FCFA à investir dans des petits projets

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La Commission nationale des investissements (CNI) a tenu, le 10 juillet à Brazzaville, sous la direction de son président, Athanase Ngassaki, sa première session ordinaire annuelle. Sur les vingt-deux dossiers examinés, des titres d’agréments ont été accordés à vingt sociétés, représentant un potentiel d’investissement global de plus de 255 milliards FCFA.

Pour sa première session 2024, la CNI a statué sur vingt-deux dossiers d’agréments sollicités par des investisseurs. Au nombre de ceux-ci, vingt-et-un dossiers étaient nouveaux et un seul en réexamen. A l’issue des travaux, la CNI a attribué des agréments définitifs à onze entreprises ayant rempli toutes les conditionnalités et des agréments provisoires à neuf autres. Une seule candidature a été ajournée pour n’avoir pas rempli les critères d’éligibilité.

Les entreprises accréditées prétendent investir dans divers secteurs d’activités, en vue d’impulser la dynamique économique nationale et contribuer à sa diversification. Les entreprises adjudicatrices projettent investir dans les secteurs de l’élevage, du bâtiment et des travaux publics, des transports, des services, des télécommunications, de l’industrie, de l’industrie alimentaire et de l’industrie métallurgique.

Si tous ces projets viendraient à se réaliser, ils représenteront un investissement global de plus de 255 milliards FCFA pour 4 123 emplois directs à créer.

Ayant obtenu leurs agréments d’investissement, ces sociétés vont désormais bénéficier des allègements et des avantages particuliers de la part du gouvernement, tel que cela est prévu dans la charte des investissements. Les privilèges résultant de ces facilités portent, entre autres, sur la réduction des droits de douane, de la taxe sur le bénéfice et bien d’autres faveurs fiscales spéciales.

Conformément à la même charte d’investissements, les sociétés accréditées sont tenues de recruter prioritairement le personnel congolais et doivent l’immatriculer à la sécurité sociale. Le même texte oblige ces entreprises de transformer la matière première sur le sol congolais afin de soutenir la diversification économique.

Ouvrant les travaux, le directeur de cabinet du ministre de l’Economie et des Finances, Athanase Ngassaki, président de la CNI, a estimé que cette rencontre était « un moment déterminant pour lequel l’Etat s’engage à créer des conditions indispensables pour le développement de l’entreprise ». Il a, à cet effet, invité les participants à travailler avec détermination et responsabilité.

Notons que la CNI est un organe d’exécution de la politique du gouvernement en matière de promotion des investissements. Elle compte une vingtaine de membres permanents, issus de diverses administrations publiques et privées, ainsi que de quelques institutions. Sa mission fondamentale est d’examiner les demandes d’agréments sollicitées par les entreprises.