Une scène insolite s’est déroulée dans la rue Loubomo à Ouenzé à une veillée mortuaire d’un septuagénaire, ressortissant de Boko dans le Pool. Alors que ses enfants issus d’un mariage avec une femme d’Owando, avaient tout prévu pour que son corps soit mis sous terre au cimetière de la Grâce à Makabandilou dans la banlieue nord de Brazzaville, une transe généralisée a changé tous les plans. Le vieux au nom de Samba Diafouka aurait passé un message fort à toutes les personnes en transe sur son refus catégorique d’être inhumé dans la zone nord et sa préférence du cimetière de Ma Campagne à Makélékélé.
Bien que de toute sa vie aucun soupçon de sorcellerie n’a pesé sur lui, ses enfants, famille et proches, lui a au moins reconnu des pouvoirs surnaturels à sa mort. Le patriarche Samba Diafouka, décédé d’une mort naturelle à ses 79 ans, a fait voir de toutes les couleurs à ses enfants lors de sa veillée mortuaire.
Ses 8 enfants, issus de son unique mariage avec sa femme originaire d’Owando dans la Cuvette ont défié la famille paternelle et émis le souhait que leur père repose au cimetière de la Grâce dans la zone nord de la ville de Brazzaville. Une décision qui aurait prise de court la famille qui s’est vu entraîner.
De son vivant, le vieux Samba Diafouka a toujours fait de ses enfants une priorité contrairement à la majorité des Kongo de Boko. Cette réalité a poussé a contraint sa famille de s’aligner derrière la décision de ses enfants. Mais, les murmures entendues ici et là n’approuvaient pas cette décision.
C’est la veille, quand les enfants devraient se rendre s’acquitter des droits d’inhumation au cimetière de la Grâce, que tous ont été emportés par une transe dont l’unique message était le refus de leur géniteur de se faire enterrer dans la partie nord de la ville. En dehors des enfants, la veuve, quelques proches et membres de la famille du défunt ont aussi eu cette fameuse transe.
Une réunion d’urgence convoquée après ces faits est revenue sur la décision des enfants et a décidé de l’inhumation au cimetière de ma Campagne à Makélékélé.