Le ministre d’État, ministre de l’Agriculture, de l’élevage et de la pèche, Henri Djombo a adressé le 2 novembre, au coordonnateur humanitaire des systèmes des Nations unies, une correspondance déclarant l’urgence humanitaire dans les départements de la Likouala, la Sangha, la Cuvette et les Plateaux en proie à des inondations.
Dans la correspondance adressée au coordonnateur humanitaire des systèmes des Nations unies, le gouvernement explique que depuis le début des crues au mois de juillet, dans les départements de la Likouala, la Sangha, la Cuvette et les Plateaux, il ressort que pendant toute la saison pluvieuse, les inondations se poursuivront. «Tous les indicateurs montrent que le seuil de 170 000 personnes affectées par les inondations en 2019 sera largement dépassé », indique cette correspondance.
A ce jour, 66 000 personnes sont affectées et 81 villages du département de la Likouala sont totalement ou partiellement inondés. On signale déjà des décès par noyade, des inondations et destructions des maisons, les inondations et effondrements des infrastructures publiques (écoles, centres de santé intégrés…). Les dégâts causent aussi la perte de moyens de subsistance (Plantations, bétails, volailles, réserves alimentaires, la pollution des sources d’approvisionnement en eau potable et la recrudescence des maladies d’origine hydriques.
Le 29 octobre dernier, lors de la tenue à Brazzaville, par visioconférence, de la réunion de coordination humanitaire, gouvernement, partenaires bilatéraux et multilatéraux ainsi que la société civile, la communauté humanitaire attendait du gouvernement congolais la déclaration de l’état d’urgence sanitaire et humanitaire, afin de multiplier les stratégies pour secourir les populations qui sont devenues aujourd’hui vulnérables.